Remember That Day
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 La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA

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Annàbeth M. Preston
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MessageSujet: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyMar 12 Avr - 8:06

    Alaskakaouette & Annàbethadine
    '' Une sortie en famille ''

    La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 012La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA Iconkstew1La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 000gat7kLa famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 2ce6zk9La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 003La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA Kristen5q




'' - ANNAAAAAAAAAAAAABEEEETH ! ''


J'ouvris un œil à l'appel strident de ma mère. Elle pouvais pas me laisser dormir tranquille au moins une fois par semaine hein ? Marmonnant dans ma barbe je rejetais sans ménagement ma couette. J'étais furieuse, fatiguée et j'avais la tête dans le brouillard. M'asseyant dans mon lit je me tint la tête dans les main, j'avais l'impression que mon cerveau avait été piétiné par toute l'équipe de foot de BA. Mes yeux restaient fermés on aurais qu'on m'avait glissé du sable sous les paupières. Mais bon, rester jusqu'à 3 heures du matin pour lire '' Les Dames du lac '' c'étais pas très malin, mais bon quand on est une lectrice il faut tenir sa réputation. La tête me tournais encore et j'avais des vertiges quand ma mère fit une entrée fracassante dans ma chambre poussant la porte qui claqua bruyamment sur le mur. Si bruyamment que je tombais sur les fesses tant elle m'avait surprise. Je grognais quand elle ouvrit les volets et que la lumière pénétra dans la pièce.

''- Mamaaaaaaan, laisse moi tranquille ! ''


Elle leva les yeux au ciel avant de me grogner à l'oreille

'' - Je t'en prie, Annà, on va voir ... Alaska tout à l'heure. l'aurais-tu oublié ? ''

Mon cerveau restât quelques instants encore sur pause avant de comprendre ce que ma mère me disait ; On devait voir Alaska. Nom de dieu . me relevant d'un coup je partis en trombe vers la salle de bain. Comment j'avais pus oublier cela, nom de nom, t'es con ou quoi Annàbeth ? Je pris la douche la plus rapide de ma vie, 10 minutes top chronos. Nous devions nous retrouver à 15 H au Vodoo café avec les parents et il était déjà 13h30. Je m'habillais tout aussi vite, un simple jean et une blouse bleue. Jetant un vague et rapide coup d'œil dans ma glace je fit la grimace ; j'avais les traits tirés, les yeux cernés, les cheveux en pétard et une pâleur digne d'Edward Cullen. Tant pis, Alaska s'en foutais de ce à quoi je ressemblais, après tout ce n'étais pas moi qui aurait la vedette aujourd'hui, c'étais plutôt les parents et elle. J'espérais sincèrement que maman ne piquerais pas de crise, ou quoi que ce soit. J'avais déjà remarqué qu'elle n'arrivais pas à dire '' ta sœur '', mais seulement Alaska, et encore elle rechignait.


je courus dans les escalier et hurlais a toute volée ;

''- J'SUIS PREEETE. ON PEUT PAAAARTIR ''

Ce qui ne servit à rien car mes parents attendaient tout les deux, assis dans la voiture. Mon père, au volant étais droit et crispé et ma mère semblais a deux doigts de s'évanouir. Bizarre, je ne les avais jamais vu dans cet état, aussi soucieux, aussi inquiets. Mon père démarra et le voyage se fit dans le silence le plus complet et le plus maussade jamais encouru par une ado de 15 ans vivant à BA. J'étais la seule heureuse dans le lot, ah oui, mais j'étais ravie de revoir ma sœur, je l'adorais pour le coup, mais c'étais la première fois que papa et maman la revoyais depuis, et bha, je ne sais quand. Je regardais par la fenêtre, les arbres qui défilaient, les gens qui marchaient, insouciants, et tout le tralala. Je laissait mes pensées dériver vers d'autres endroits, peut être à une autre époque, quand me vint l'image d'Alaska, elle me souriais. M'amusant je l'imaginais vêtue d'une robe de l'antiquité, puis d'une robe du moyen âge et enfin je l'imaginais en mode Marie-Antoinette. Étouffant un rire je me représentais assez bien Alaska en froufrou et avec une coiffe de plus de 30 centimètres.

je revins à mes pensées quand mon père freina brusquement, et je cognais le visage à la vitre. Grognant une insulte mentale envers mon père je bondit hors de la voiture, pressée de voir Alaska. je poussais les portes du café et je fus surprise devoir que l'intérieur avait été changé. C'étais rouge sombre, chaleureux, cosy je crois qu'on dit. Je cherchais vaguement Alaska des yeux mais je ne l'aperçu pas. Attrapant ma mère par la main je la conduisit a une table avec un canapé et deux sièges bas qui étaient visibles de la fenêtre, comme ça Alaska nous verrais tout de suite. Je m'installais confortablement dans un des siège tandis que mes deux parents prenaient place sur le canapé,guindés et tendus comme des strings taille 8 ans. Je cachais mon sourire en regardant dehors quand une touffe de cheveux bruns aux reflets roux me boucha la vue. Alaska.

Elle rentra dans le café et nous chercha des yeux. Quand elle croisa mon regard elle eut un sourire et je courais vers elle pour la serrer dans mes bras sous le regard sidéré des parents. Elle sentais bon et j'étais heureuse de la revoir, même si la tête de ma mère ne me disais rien de bon.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyMar 12 Avr - 21:26

La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 110213042513708085
Le sort fait la famille.
Annàbeth & Alaska ♥

    Le soleil était en train de réchauffer ma peau et j'ouvris un œil. Je gémis quand il m'agressa directement et attrapais mon drap pour le tirer par-dessus ma tête. Mais il était quelle heure ? Je soufflais et tentais de mettre un bras dehors, à la recherche de mon téléphone. Je ne le trouvais pas et m'obligeais à sortir la tête de sous mon drap pour trouver le réveil, qui commença à sonner. Je grognais et me levais pour l'éteindre. Maudit sois-tu espèce de sale crétin à roulette. Je tapais dessus pour lui intimer le silence et ça marcha. Sauf que sa chute n'avait pas du tout été prévu. Je regardais son pauvre cadavre gisant au sol et soupirais. J'étais bonne pour en racheter un nouveau. Pourquoi leur durée de vie n'était que d'un mois ? Je soupirais et partis prendre une douche rapide. Je ressortis, enroulée dans une serviette et passais dans ma chambre démêler mes cheveux et me maquiller un peu. J'en étais pas particulièrement fan, mais je voyais mes parents cet après-midi. Je déglutis et soufflais. Pourquoi est-ce que j'avais accepté ? Je regardais mon armoire et l'ouvris. J'attrapais un jean et un tee-shirt, pour ce matin. J'avais des cours à la fac toute la matinée et un qui se terminait vers 14h30, cet après-midi. Je repasserais à la maison me changer. Je cherchais quand même quoi mettre pour mon rendez-vous. Je trouvais une jupe noire et la balançais derrière moi. Ça et … des ballerines ? Je fouillais à la recherche d'un chemisier blanc ou un truc à peu près potable à mettre et je dégotais une blouse verte. Je faillis hurler, tellement heureuse. Je la jetais derrière moi également et en me relevant, je trouvais une paire de talons. J'avais vraiment ça dans mes affaires ? Je haussais les épaules, décrétant que pour cet après-midi ça irait. Je fis mon lit en sous-vêtement et enfilais mes affaires pour les cours. Je jetais la jupe, la blouse sur mon lit et posais les chaussures sur ma chaise de bureau. J'attrapais mes affaires et partis à la fac, la boule au ventre pour toute à l'heure.

    Le prof nous relâcha enfin et je courus à la maison, bousculant beaucoup de monde et le pire c'est qu'ils râlaient tous ! Puis d'abord, depuis quand je me préoccupais d'arriver en retard à un rendez-vous, moi ? Certes, je détestais qui arrivait après l'heure, mais j'essayais toujours d'être le plus ponctuelle possible. Or là, je ne serais pas à l'heure du tout. L'ascenseur prit son temps pour monter jusqu'à mon étage et je n'arrivais pas à ouvrir la porte. Je galopais comme une damnée dans l'appart', enlevant mon jeans et mon tee-shirt. J'abandonnais mes converses dans un coin de ma chambre et sautais sous la douche. J'avais le temps. Enfin, je crois. Je me lavais rapidement et en ressortant, je manquais de me rétamer par terre. Ma tête tournait légèrement, je commençais à avoir faim. Tant pis, pas le temps. Je galopais dans ma chambre, nue. Heureusement Rose n'était pas là, d'ailleurs faudrait peut-être que je songe à lui demander où elle passait ses journées. Bref, j'enfilais des sous-vêtements et retournais dans la salle de bain pour me démêler les cheveux et en même temps je me brossais les dents. Je retournais dans ma chambre, enfilais la jupe qui heureusement n'étais pas trop courte. Je passais la blouse et récupérais un gilet, au cas où. Même si à Buenos Aires, je n'en avais pas besoin. Je me maquillais rapidement, tellement vite que je mis plus de mascara sur mes paupières qu'ailleurs. Je grognais et commençais à m'insulter, avant de voir l'heure. Je gémis et rattrapais mes connerie. Je récupérais mon sac à main, qui faisait office de sac de cours, en fait et sortis de l'appartement. Sauf que, je remarquais que je n'avais pas de chaussures. Je poussais un cri et rentrais en courant à l'intérieur. Je démontais ma chambre à la recherche de ces foutus talons, quand je les vis me narguant sur cette maudite chaise. Je les enfilais à vitesse grand V et ressortis en courant. Je claquais la porte et la verrouillais avant de me mettre à courir, pour être à trois heures au Vodoo café. Encore une fois, je bousculais des gens et ils râlaient. Quand j'aperçus le café, je ralentis ma course. Ils étaient là. Annà et mes parents. Je m'arrêtais et les fixais. Les larmes me montèrent aux yeux. Une larme roula et un groupe de jeunes passa à côté de moi, sifflant. Mon corps trembla et je repris ma marche, tête basse. Une boule d'angoisse me tordait les entrailles et cette affreuse sensation d'étouffement m'empêchait de respirer normalement. En plus, je venais de me taper un véritable sprint dans les rues, mais j'étais à l'heure. Arrivée devant le café, je pris une profonde inspiration et poussais la porte. Tout va bien se passer, tout va bien se passer. Je me répétais cette phrase que était sensée me calmer, mais au contraire elle me stressait encore plus. Je rentrais dans le café et m'arrêtais pour chercher ma soeur des yeux. Nos yeux se croisèrent et elle me sourit. Elle se précipita sur moi sous le regard de sa mère. Je déglutis et enroulais mes bras autour d'Annà, pour ensuite embrasser son front.

    Alaska Annà ! Ça me fait plaisir de te revoir. Comment vas-tu ? T'as l'air crevée, ça va ? Faut dormir la nuit, au lieu de faire des bêtises.

    Je lui souris, doucement. Elle était sacrément blanche. Peut-être qu'elle était malade ou alors elle était d'un naturel assez blanc. Je passais une main dans mes cheveux et mes yeux accrochèrent ceux de sa mère. Elle me regardait … bizarrement. Je savais qu'il y avait son père, qui était aussi le mien, au même titre qu'elle, mais je ne pouvais pas. J'avais confiance en Thomas et c'est tout. Rare était ceux que je pouvais affronter sans trembler. Ils se relevèrent et je sus que je devais y aller. Je fermais les yeux et respirais profondément. J'avais traversé les pires horreurs de ma vie, sans trembler, sans pleurer. J'avais été battu et violé, sans jamais verser une larme. C'était la douleur et cette impression de s'enfoncer toujours plus au fond qui les avaient faites tomber. Je rouvris les yeux, les larmes prêtes à tomber et tournais la tête vers la brunette à mes côtés.

    Alaska On y va ?

    Ma voix tremblait légèrement et j'avais l'impression d'avoir murmuré. Je pris sa main dans la mienne et m'avançais vers ceux qui m'avaient mise au monde. Mes jambes tremblaient beaucoup trop et j'avais l'impression qu'au moindre truc, j'allais m'effondrer au sol. Je devais être aussi blanche que l'ado à côté de moi et encore une fois, je déglutis. La faim me faisait tourner la tête et je baissais les yeux sur mon poignet droit. Bordel de merde, la conne ! C'est pas possible ! J'ai pas remis une bande par-dessus. Après l'épisode avec Miles, j'en avais eu marre de voir cette plaie pisser le sang au moindre truc et j'étais allée me faire recoudre, malgré ma peur des hôpitaux. Et là, j'ai oublié le petit pansement. Tant pis. Je leur dirais peut-être ce qui c'est passé, ça le fera sûrement culpabiliser, même si mon but n'est pas là.
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Annàbeth M. Preston
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyVen 22 Avr - 11:26

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    Alaskakaouette & Annàbethadine
    '' Une sortie en famille ''

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Sa voix tremblait légèrement, mais je ne m'arrêtais pas là-dessus. Je la regardais, elle semblais plus maigre, pus pâle, que la dernière fois, mais c'était peut être naturel chez elle, comme pour moi par exemple. Ses grands yeux verts s'emplirent de larmes, mais elle les refoula, s'imaginant que je la voyais pas. Encore une fois je ne relevais pas, j'étais bien trop stressée par ce qu'il allait se passer ensuite pour réagir, alors que j'aurais peut être dû. Elle pris ma main et je la serrais fort, moi aussi j'avais besoin de courage. je vis un truc rouge et anormalement froid et liquide couler lentement sur ma main ; elle saignait. Une blessure au poignet, ça n'avait rien de naturel, elle avait du se la faire elle-même. Ouvrant grand mes yeux je la regardais, effarée. mais son regard me demandais de ne rien dire, alors par égard pour elle je me tut.


Nous entrâmes dans le café, mon père se leva mais ma mère resta assise à nous tourner le dos. je fronçais les sourcils en regardant mon père mais il n'avait d'yeux que pour Alaska, ce qui était compréhensible après tout. Il la dévorait des yeux, ses yeux que tout deux avaient identiques. Mon père tendis une main tremblante et murmura ;

'' - Alaska ... ma fille. ''


je me détournais, gênée par ce moment d'intimité et j'avais peur qu'Alaska réagisse mal. J'approchais de ma mère et lui posant la main sur l'épaule. Quand je vis qu'elle pleurait j'en fus choquée, moi qui pensait qu'elle serait insensible à ça. Elle avait l'air sacrément secouée. je restais là à la regarder, les bras ballants, ne sachant quoi faire. Et puis j'eus une impulsion me pris, l'attrapant par la main je la forçais a se relever et je le serrais dans mes bras. je sentais ses larmes couler dans mon cou et à mon tour j'eus envie de pleurer, mais il y'avait assez de larmes pour aujourd'hui, moi je devais tenir bon et garder mes yeux au sec. Serrant ma mère un peu plus fort encore je lui murmurait ;

'' - Vas-y ''

Et je la relâchais, mon père, entre temps avait pris Alaska dans ses bras. Je les regardais, ça ne se passait pas si mal que ça finalement. Ma mère posa une main sur l'épaule de mon père qui desserra son étreinte et laissa ma sœur regarder celle qui l'avait mise au monde. Ma mère en larme pris Alaska à son tour, je détournais les yeux et sentis mon père me prendre la main. On se serais cru dans un mauvais film américain, malgré tout j'étais heureuse et bouleversée je l'avoue. Une fois que ma mère lâcha Alaska je la pris la main et l'entrainant vers le canapé je l'asseyait de force à les côtés. Un silence pesant et gêné s'installa entre nous, et personne ne semblait vouloir le briser. je commençais à avoir mes tics, genre secouer la jambes sous la table ou pianoter avec les doigts. Des trucs bien stressants quoi. je jetais un regard impuissant à Alaska espérant qu'elle trouverais quelque chose à dire. Puis mon père pris la parole et demandant, la voix légèrement tremblante, à Alaska ;

'' - Alors ... Alaska, comment vas-tu ? ''


Ce n'étais pas fameux certes, mais il faisait un effort au moins, ce qui étais déjà bien car il essayait de créer un lien, quelque chose avec cette fille qu'il ne connaissait pas. J'eus un sourire et sous la table je pris la main d'Alaska et je la serrait. Pour le moment tous ce passait bien, pas de pètage de plomb par ma père ni de grosses crises de larmes par mon père ( ou moi ), bref tout semblais se dérouler un tant sois peu correctement, si des retrouvailles pareilles puissent se dérouler de façon correcte.




( Façon guimauve - bien mauve - j'espère que ça te vas ;D )
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyJeu 28 Avr - 11:26

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Le sort fait la famille.
Annàbeth & Alaska ♥

    Je savais qu'Annà avait senti un peu de sang couler dans sa main et d'un regard, je l'avais presque imploré de ne rien dire. Je ne voulais pas en parler maintenant, debout dans un café à deux doigts de rencontrer ceux qui m'avaient mis au monde. Elle serait, mais plus tard. Ou peut-être jamais même. Je pris une autre inspiration et suivis ma petite soeur jusqu'à ses deux parents. Nos deux parents. Ils se relevèrent et je sentis leurs regards sur moi. J'avais l'impression d'être redevenue une toute petite fille de sept ans, qui allait recevoir un coup par son tuteur parce qu'elle n'avait pas finit ses devoirs. Je relevais la tête pour tomber sur deux prunelles qui me fixaient. Aucun doute, c'était bien eux. Il avait les même yeux et mes cheveux avaient été prit des deux côtés. J'avais la finesse de la mère d'Annà. Il tendit une main tremblante vers moi et je marquais un petit temps d'arrêt. Mon ventre venait de se nouer violemment et j'avais senti les larmes affluer à mes yeux. J'aurais voulu avoir le soutien de Thomas ou de Rose, mais j'avais seulement celui de ma soeur cadette. Je serrais ses doigts entre les miens, un peu plus fort. J'essayais de me raisonner. Il était mon père, celui qui avait participé à ma création, celui qui aurait m'aimer toute sa vie. Je sentis une larme rouler sur ma joue, et Annà lâcha ma main pour aller rejoindre Poppy, me laissant seule face à celui que j'aurais dus appeler papa.

    Je m'arrêtais à quelques pas de lui et on se jaugea du regard. Je devais ressembler à un cadavre ambulant, alors qu'il faisait beaucoup plus humain à côté de moi. On se regarda dans le blanc des yeux un petit moment et quand il leva sa main pour toucher ma joue, je reculais mon visage, par peur. Il était peut-être mon père, mais Peter était avant tout un homme. Je fis de l'incompréhension passer dans son regard et c'est moi qui m'avançait vers lui. Je passais mes bras autour de sa taille et enfouis mon visage dans son cou, respirant dans son cou. Je l'entendais murmurer des « ma petite fille, mon petit bébé » à mon oreille. Étrangement, mon cœur se serrait affreusement le rendant douloureux. Jamais mon père adoptif n'avait eu un seul geste tendre, ou un seul mot doux pour moi. Les seuls moments d'apaisement que j'avais connu, c'était à l'école quand j'étais seule à midi et que personne ne venait m'embêter, ou alors quand j'ai connu Adam et Maria, mais vers la fin seulement. Il desserra son étreinte et je me rendis compte à ce moment précis, que tout le long j'avais retenu ma respiration. Ce fut au tour de celle qui m'avait mise au monde de venir me voir. Elle se posta devant moi et la ressemblance de nos yeux me frappa. Elle avait les même que moi.

    Lentement, elle levait sa main et la glissa sur ma joue, balayant mes larmes de ses pouces. Je soupirais d'aise et fermais les yeux un bref instant, ma main posée sur son bras. Les caresses d'une mère m'avait toujours manqué. Elle m'attira dans ses bras et je ne refusais pas son étreinte. Au contraire, je me blottis complètement contre elle, sans aucunes peurs. Comme une fille l'aurait fait avec sa mère. Je la serrais contre moi, essayant de retrouver un semblant de respiration, alors que nous pleurions toutes les deux, dans les bras l'une de l'autre. Autant, j'étais restée sur la réserve avec Peter par peur et par angoisse, pour moi habituelle, autant je pleurais tout ce que je pouvais avec Poppy. Des années de rancœurs que j'avais pus éprouvé quand j'avais su que j'avais été adopté, la haine que j'avais dirigé vers eux, parce que s'ils ne m'avaient pas laissés tomber à Londres, je n'aurais jamais connue toute cette merde. Mais quelque part, je les remerciais. Parce que grâce à eux, j'avais connu Thomas et ça n'avait pas de prix. Elle brisa notre étreinte et j'essuyais mes yeux. Annà attrapa ma main et m'entraîna vers une table ou elle m'obligea à m'assoir sur un canapé.

    Ils vinrent s'installer et un de ces nombreux silences gênant s'installa. Je pinçais mes lèvres, baissais mes yeux sur mes mains et commençais à tortiller mes doigts, sans trop savoir quoi dire. Mes larmes avaient cessé de couler et j'en avais profité pour me moucher et sécher mes joues rapidement. Maintenant, je ne savais pas quoi. Annà tapait sur la table et je voulus jeter ma main sur la sienne, ce bruit me stressant encore plus, mais en voyant l'état de mon poignet je ne fis aucun mouvement. De ma main libre, j'attrapais mon sac et commençais à fouiller à la recherche de mouchoirs et d'un pansement, que je gardais avec moi depuis ma tentative de suicide, pour parer un accident de ce genre. Je me soignai rapidement et relevais les yeux. Je voulais qu'ils commencent. Parce que j'avais trop de réponses à leur poser, trop de choses à leur demander. Pourquoi ils m'avaient abandonné si c'était pour refaire un bébé quatre ans après ? Oui, quatre ans c'est long, mais dans une vie c'est quoi ? Rien du tout. Pourquoi m'avoir laissé à Londres, alors qu'ils vivaient apparemment à Buenos Aires ? Est-ce qu'ils savaient ce que j'ai enduré pendant dix-neuf ans, par leurs fautes ? Je me mordis l'intérieur de la joue et au moment où j'allais parler, Peter me devança. D'une vois tremblante, il me demanda comment j'allais. Je fronçais les sourcils et pris du temps pour répondre. Comment j'allais aujourd'hui ou tout les jours ?

    Alaska Ça va. Enfin, je crois. Et … et vous ?

    Ma voix c'était élevée complètement enrouée par les larmes et affreusement rauque. Elle était très basse aussi. Ils hochèrent la tête affirmativement et je cherchais la main d'Annà sous la table, pour serrer ses doigts entre les miens. J'avais besoin de réconfort. Elle aussi fit la même chose que moi et nos mains se lièrent. J'avais l'impression de me reposer sur elle, aujourd'hui. Comme si les rôles étaient complètement inversés. Comme si j'étais la petite soeur et elle la grande soeur. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. Je ne savais pas comment amener le sujet sur le tapis, j'avais besoin de savoir pourquoi. Peut-être qu'ils me demanderont ce que je suis devenue ensuite et je ne leur mentirai pas. Je relevais le visage vers eux et les regardais tour à tour. C'est comme si Poppy avait compris.

    Alaska Pourquoi m'avoir laissé à Londres y a dix-neuf ans ?

    Le tact n'avait jamais été mon sport favoris et aujourd'hui, encore moins. Je pouvais être très patiente mais pas maintenant. J'avais besoin de savoir, pour me relever complètement et tourner définitivement cette foutu page. Je me doutais bien que ma réaction les avait pas mal chamboulé, mais je devais connaître cette putain de vérité torturante.

    Polly On ne voulait pas … Mais ...
    Peter On a été obligé. On ne pouvait pas te garder. On a essayé pendant trois mois, mais tu nous coûtais trop chère. On est désolé …

    Je secouais la tête. Oui, leur histoire tenait la route, oui je les croyais et je savais à présent que la page « Daniel » venait de se fermer avec ça. Ils ne m'avaient pas laissé parce que j'étais une incapable, mais parce qu'ils voulaient que j'ai une vie heureuse. J'aurais préféré rester avec eux et être malheureuse que vivre chez ce taré. Mais leurs excuses je m'en contre-balançais. J'essuyais une larme qui venait de tomber sur ma joue et me relevais, ramassant mes affaire à la hâte. En même temps, je sortis mon téléphone de ma poche et appelais Thomas. Il ne tarda pas à décrocher et je lui demandais de venir me chercher rapidement. Il n'avait pas de voitures, je le savais, mais j'avais besoin de m'effondrer dans les bras de quelqu'un. Peut-être qu'il comprendrait un peu. Ils avaient bien laissé ses parents pour courir après son amour perdu. Je balançais mon sac sur mon épaule et me relevais, prête à fuir cet endroit que je détestais à présent.
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Annàbeth M. Preston
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyVen 6 Mai - 10:20

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    Alaskakaouette & Annàbethadine
    '' Une sortie en famille ''

    La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 012La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA Iconkstew1La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 000gat7kLa famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 2ce6zk9La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 003La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA Kristen5q



'' - Pourquoi m'avoir laissé à Londres y a dix-neuf ans ? ''


Eh bha, dans ta gueule. Je ne pensais pas qu'Alaska serait aussi directe, mes pauvres parents s'en retrouvais sans voix. En même temps ils devaient se sentir coupables, et puis il faut avouer qu'il y'a de quoi. personne n'abandonne son enfant comme cela. De plus Alaska devais attendre une réponse, une vraie pour pouvoir relever la tête, tourner la page, en finir une fois pour toute avec ce fardeau. Mais je ne me promène pas dans sa tête alors ce ne sont que des suppositions. Ma mère devint rouge tomate et gardais la bouche bêtement ouverte. Mon père, lui était en face de moi, les yeux baissé, la bouche tordue, les sourcils froncés l'air d ne savoir que faire pour effacer cette, comment dire, regrettable erreur. Je savais qu'ils s'en voulaient je les avait entendu s'engueuler assez souvent pour être au courant. Ma mère balbutia d'une voix blanche ;

'' - On ne voulait pas … Mais ... ''
'' - On a été obligé. On ne pouvait pas te garder. On a essayé pendant trois mois, mais tu nous coûtais trop chère. On est désolé … ''
Enchaina mon père.

je ne le sentais pas bien, vraiment pas bien, et Alaska sous la table n'arrangeait rien ; elle me serrait la mains si fort que j'eus un instant peur de ne pouvoir jamais la desserrer. Je lui jetais un regard, elle essuya discrètement une larme avec son autre main et se mit à fourrager dans son sac. Elle sortis son portable et se mit à appeler quelqu'un, en même temps elle se leva et nous quitta, comme ça sans paroles, sans rien du tout. Non,non,non,non,non,non. Je ne voulais pas que ça ce passe comme ça, ce n'étais pas juste. Elle jeta son sac sur son épaule sans ménagement et commença à marcher vers la sortie. Me relevant à la hâte, bousculant la table et renversant le café de mes parents, je courais vers Alaska. Elle ne pouvais pas partir comme ça, il fallait qu'elle reste, pas pour moi, moi je m'en moquais, mais pour Elle et pour eux, tout le monde irait mieux comme ça.

je posais ma main sur son épaule en l'appelant, je devais avoir l'air désespérée, mais bon je pense que je l'étais un peu à ce moment là.

'' - Alaska ! Ne part pas, s'il te plait .... je t'en prie, reste ... ''


Je plantais mes yeux dans les siens. Je devais, en plus d'être ridicule, ressembler à un cocker larmoyant. mais je ne savais pas quoi faire, je voulais qu'elle reste, je refusais qu'elle s'en aille.Elle avait enfin la possibilité de tourner cette putain de page et elle s'enfuyait. car c'étais cela, elle s'enfuyait. Et merde, je lui attrapait les épaules et je la mettait bien en face de moi mais cette fois je n'avais rien de suppliant, je la regardais avec fermeté, du moins je l'espérais. Alors je la pris dans mes bras et je lui murmurais dans le creux de l'oreille ;

''- Putain, tu va pas partir maintenant, Alaska. Ça ne servirais rien, ni pour toi, ni pour eux. Reste s'il te plait. Reste. ''


peut être que ça ne servirais à rien, mais peut être qu'elle resterait et enfin, elle en aurait fini avec cette histoire. Je voyais nos parents nous regarder de loin, mon père semblais inquiet, ma mère elle paraissait à deux doigts de vomir. Je me retournais vers Alaska et je soupirais ;

''- Va-t'en, je ne vais pas te forcer à rester... mais bon. ''
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyVen 6 Mai - 13:04

La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 110213042513708085
Le sort fait la famille.
Annàbeth & Alaska ♥

    La franchise avait toujours été mon plus grand défaut. Daniel ne supportait pas quand je lui disais ma façon de penser, quand je n'étais pas d'accord avec ses agissements envers moi ou pour une tout autre raison et quand je l'ouvrais, il me tombait dessus. Il en allait de même pour la mac. Je faisais sans contester, sans rien dire. Et là, j'avais voulu jouer la carte de la franchise, sauf que le résultat ne me plaisait pas du tout. J'avais été abandonné pour mon bien ? J'aurais largement préféré une vie pauvre et heureuse, qu'une vie merdique et malheureuse. Je soupirais et sans un mot de plus, je me levais, attrapais mon téléphone dans la poche arrière de mon jeans et je tapais le numéro de Thomas, pour qu'il vienne me chercher et qu'il m'emmène chez lui ou chez moi, mais que je fuis cet endroit. Je balançais mon sas sur mon épaule et je faillis aller demander une cigarette à un passant dans la rue, mais je m'abstiens. Je ne sais pas si Thomas supporterait l'odeur et je n'avais pas envie de discuter avec lui, aujourd'hui. Ma soeur me rattrapa et elle posa sa main sur mon épaule, tout en m'appelant. Je m'arrêtais et tournais ma tête vers elle.

    Alaska J'peux pas Annà … pas après ça …

    J'essuyais une larme qui venait de rouler sur ma joue. Doucement, je retirais ma main de son épaule et m'éloignais à nouveau, reprenant ma route vers la sortie du café. Je ne voulais pas accepter cette solution. On a essayé, mais on a pas put. Tu nous coutais trop chère. Parce qu'une vie foutu en l'air, c'est le prix à payer parce que mes parents m'ont laissé tomber à trois mois ? Je secouais la tête de gauche à droite, me libérant de la prise de ma soeur. Je relevais les yeux une dernière fois vers eux et les regardais longuement. Je ne pense pas les revoir de sitôt, parce que je rejetais la vérité. Je voulais continuer à croire que Clémence avait raison. Qu'ils étaient simplement en voyage et que mes parents allaient arriver d'un moment à l'autre et me dirent qu'on ne se quitterait plus jamais. Du coin de l'œil, je vis Thomas arriver et je me retournais vers ma soeur, la prenant encore une fois dans mes bras, je la serrais contre moi. Je fuyais, encore et toujours. Chaque petite difficultés qui se dressait devant moi, je la fuyais. Je n'étais qu'une putain de lâche. Elle me murmura quelque chose d'autre à l'oreille et je me reculais, la tenant à bout de bras.

    Alaska J'peux pas, tu comprends ?! Ils m'ont laissé parce qu'ils pouvaient pas s'occuper de moi ! J'ai connu l'enfer parce que je suis venue au monde trop tôt ! C'est pas une excuse valable pour laisser son gamin dans un orphelinat ! Je sais qu'ils auraient pas put savoir ce que j'allais vivre, mais c'est PAS une raison.

    Je sentis un flot de larmes couler sur mes joues et je relâchais ma soeur, sinon j'allais lui faire peur. J'étais assez impulsive et quand ça partait, ça allait vite. Je jetais un dernier coup d'œil vers eux. Ils semblaient aller mal, horriblement mal. Je tournais ma tête vers Thomas, qui attendait. Je passais une main dans mes cheveux et reportais mon attention sur mes géniteurs. Je secouais la tête de gauche à droite et Annà me dit qu'elle ne me forcerait pas à rester. De toute manière, ça ne servirait à rien de faire ça. Je me retournais et m'avançais vers mon petit-ami. Je parcourus les quelques mètres au pas de course et me jetais dans ses bras, laissant les larmes couler librement sur mes joues. Je trempais sa chemise, mais je m'en foutais complètement en cet instant. Je passais mes mains autour de sa taille et essayais de me fondre en lui, sauf que ça ne marchait pas tellement. Longtemps, on resta tout les deux, simplement enlacés. Puis les larmes se tarissaient lentement jusqu'à s'arrêter complètement. Il continuait de me bercer doucement, embrassant mon crâne par moment mais on ne bougeait toujours pas. Enfin, il m'obligea à me décoller de lui et je me relevais sur la pointe des pieds pour embrasser sa mâchoire et lentement, mes lèvres trouvèrent les siennes. Je rompis le baiser, ayant besoin de respirer et calais mon front contre le sien. Il passa son bras autour des mes épaules et me tira avec lui, pour me ramener chez lui. De toute façon, je n'aurais pas pus rester seule ce soir. Ça faisait trop mal, c'était trop dur. La page n'était pas encore tournée. Je jetais encore un regard derrière moi et je la vis pleurer. Cette image me fendait le cœur et je me libérais doucement de l'étreinte de Thomas. Je relevais le visage vers lui et plongeais mes yeux dans les siens.

    Alaska J'peux pas faire ça. J'crois que j'ai besoin d'eux …

    Il me sourit et remit une mèche des mes cheveux en place derrière mon oreille. Je me hissais sur la pointe des pieds et l'embrassais une dernière fois sur les lèvres et regardais dans leur direction. Ils étaient tous les trois, comme un bloc. J'aurais dû faire partie de ce passage là, j'aurais dû connaître ça, mais on en avait décidé autrement. Thomas me poussa tout doucement en avant et je lui lançais un regard d'excuse avant de revenir sur mes pas et de rentrer à nouveau dans le bar. Je regardais la silhouette de mon compagnon se dessiner plus loin et commencer à s'effacer doucement. Je bougeais un pied, mais mes jambes tremblais trop. Pourtant je réussis à faire suffisamment de pas pour arriver derrière eux. Je me laissais tomber à genoux derrière eux et passais mon bras autour de leurs épaules. Ma tête tomba entre la leur et je soupirais de bien être.

    Alaska J'suis là …

    Je tendis ma main à Annà et la collais contre son père, laissant mon bras tomber autour de ses épaules. Je fermais les yeux et me laissais à cette douce étreinte, celle que je n'avais jamais connu, celle que je cherchais depuis que j'étais enfant et en profitais un maximum, jusqu'à ce que la voix de Peter s'élève dans la pièce.

    Peter Qui était ce jeune homme ?

    Je me contentais de sourire, sans jamais lui répondre. Lui, c'était Thomas, celui que j'aimais, celui qui m'avait aidé, celui qui m'avait sauvé.
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Annàbeth M. Preston
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyVen 13 Mai - 9:24

[center]
    Alaskakaouette & Annàbethadine
    '' Une sortie en famille ''

    La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 012La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA Iconkstew1La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 000gat7kLa famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 2ce6zk9La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA 003La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA Kristen5q



Alaska se dégagea en douceur de moi et courus se réfugier dans les bras d'un jeune garçon. Je n'eut pas le temps de voir son visage mais ça devait être celui qu'elle avait appelé tout à l'heure son copain j'imagine. Elle s'accrochait à lui comme à une bouée et je détournais pudiquement les yeux. mes parents les regardaient, ma mère l'air attendrie et émue, mon père lui semblait choqué et il eut un vague geste protecteur, mais ma mère le retint. J'eus un sourire s'il réagissait comme ça avec Alaska, sa fille qu'il n'avait presque jamais vue, comment réagirait-il avec moi s'il me voyait avec un mec ? Je retournais doucement vers mes parents et une fois à la hauteur de mon père et de ma mère je pris leurs mains et je les serrais dans les miennes. Pourvus qu'elle reste, qu'elle revienne, que tout ce passe bien que cette page ce tourne enfin, que l'on s'aime et qu'on ressemble enfin à une famille normale comme celles qu'on voit dans les films. je regardais mes pieds pour ne pas la regarder j'étais une petite sainte nitouche en fait. Elle pleurait et ça me gênait et puis elle l'embrassait, bref, ce n'étais pas pour moi. sauf que cette fois c'était moi qui était triste, elle allait partir, nous laisser pour aller avec ce mec. J'aurais tellement voulu avoir une famille normale sans histoire et voila que c'était un bordel pas possible.Une larme coula le long de ma joue, mais je refusais de l'essuyer, je n'avais pas honte.
Le garçon commença à emmener ma sœur mais elle se retourna. Nos regards se croisèrent. Elle se retourna et lui parla vivement avant de l'embrasser une derniére fois apparemment. Mon père serra ma main et ma mère fit de même , ils étaient sensibles à ce qui se passait.

Et puis, à ma presque grande surprise, elle fit demi-tour et vint vers nous. Elle tremblais un peu. Elle rentra dans le bar, avec quelques difficultés à marcher. Nous lui fîmes une place et elle se laissa tomber entre nous. Sa tête se posa sur l'épaule de mon père et sa main trouva la mienne. ma mère pleurait de joie, enfin j'imagine. Puis mon père pris Alaska dans ses bras et la serra fort, avec amour et tendresse. Je refoulais mes larmes et m'essuyait très classement le nez avec ma manche. Une fois que mon père eut relâché Alaska je remarquais que tous ensemble, tassés comme nous l'étions nous ressemblions réellement à une vraie famille. Enfin.

Quand mon père demanda à Alaska qui étais Thomas j'eus un sourire, quel curieux il était celui là ! Alaska lui fit un grand sourire mais ne lui répondit pas et moi lui donnant une petite tape sur la main en le grondant comme l'aurais fait ma mère :

'' - Papa, laisse-là tranquille, elle fait ce qu'elle veut ! ''

je lui donnait ensuite une petite boutade, et il m'embrassa sur la joue en rigolant. Mon dieu que ça faisait bizarre d'être tous ensemble, unis comme ça. Je posait ma tête sur l'épaule d'Alaska te je lui serrait la main en lui murmurant dans le creux de l'oreille.

'' - Merci d'être revenue. Merci. D'ailleurs, on est pas bien là ? ''


Je lui souriait, elle sentais bon le citron ou la fraise, je n'arrivais jamais à faire la différence mais on s'en fout, je me sentais bien. Certes elle ne viendrais pas encore habiter chez nous, mais au moins elle n'étais pas partie et à ce moment là nous étions - du moins je le pensais - tous à l'aise. je soupirais d'aise. Tout étais bien qui fini bien. Et puis peu à peu mon père commença à poser des questions sur les études d'Alaska, et nous commençâmes à parler de tout et de rien, comme une famille normale quoi.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA   La famille n'est qu'un soucis de plus à ajouter aux autres ✎ ALASKA EmptyDim 15 Mai - 9:26

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Le sort fait la famille.
Annàbeth & Alaska ♥

    À partir du moment où je leur avais tourné le dos, pour rejoindre Thomas et partir de cet endroit, j'avais senti le regard d'Annà brûler mon dos. Sauf que dès que je m'étais accroché à lui pour ne pas tomber, elle avait détourné le regard. Peut-être qu'elle était gênée, je n'en savais rien. Je m'accrochais à lui, comme une désespérée. Il était ma bouée dans cette vie que je menais. Sans lui, j'aurais probablement sombré. Alors oui, j'avais déconné en essayant de foutre ma vie en l'air, je l'avais blessé, mais il était toujours là, preuve qu'il m'aimait quand même un minimum. Longtemps, on resta dans la rue et il me berça, essayant de calmer ce flot de larmes qui coulait toujours. Longtemps, je restais dans ses bras, sans bouger, sans parler. Puis je repris peu à peu vie et me redressais légèrement, plantant mes yeux verts dans les siens. Lentement, je trouvais ses lèvres et l'embrassais. À bout de souffle, je rompis le baiser et collais mon front contre le sien, essuyant mes dernières larmes. J'étais trop fragile et j'aurais préféré être un peu plus costaud. Ne pas devoir appeler Thomas parce qu'ils m'avaient abandonné par manque d'argent. J'aurais voulue pouvoir pleurer un bon coup, hurler aussi si c'était nécessaire, puis finir par rentrer seule à la maison. Sauf que je savais que j'aurais fais une connerie toute seule. Doucement, on repartit tous les deux, vers chez lui ou chez moi, je n'en savais trop rien.

    Mais, à mi-chemin, je me retournais et croisais les yeux d'Annà. Avec mes conneries, à refuser la vérité, à essayer de la fuir, je venais de la blesser. Elle avait quinze ans, et la seule chose qu'on voulait à ce moment là, c'était une famille unie. Si elle avait fait des recherches à mon sujet, c'est que ses parents devaient se disputer, elle devait lui reprocher mon abandon et lui, il devait essayer de se décharger de ça. Je soupirais et m'arrêtais, obligeant à Thomas à se stopper aussi. Il me regarda interrogatif. Je lui dis que je ne pouvais pas, parce que j'avais besoin d'eux. Il sourit simplement, remit en place une de mes mèches de cheveux et je me hissais à nouveau sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Je tournais ma tête vers eux, rompant mon baiser, et je les vis tous les trois. Une famille face à leur première fille. Thomas me poussa tout doucement en avant et je lui lançais un regard d'excuse, de l'avoir fait venir pour rien. Lentement, je repris ma marche vers le bar et rentrais à l'intérieur, mes jambes tremblantes. Doucement, j'arrivais vers eux et me laissais tomber entre mes parents. Ma tête se posa entre la leur et je soufflais que j'étais là. J'attrapais la main d'Annà dans la mienne et la rapprochait pour la glisser dans cette étreinte. Mon père me demanda qui était Thomas et je ne répondis, me contentant de sourire en secouant la tête. Annà lui frappa le bras, le réprimandant doucement et j'éclatais de rire. Il embrassa sa joue, en riant. Je me relevais et me laissais tomber sur la banquette à côté de ma soeur. Elle attrapa ma main blessée et la serra dans la sienne. Sa tête se posa sur mon épaule, et elle me souffla un merci. Un sourire débile naquit sur mon visage, et je resserrais ma prise sur ses doigts. Elle n'avait pas tord. Pas du tout, même.

    Alaska T'as pas tord … et … merci ...

    Je souris et embrassais sa tempe, passant mon bras autour de ses épaules. En relevant les yeux, je vis Thomas se retourner, regarder dans notre direction et me sourire. Je lui fis un léger clin d'oeil assez rapide et je vis Peter se retourner dans la direction que je regardais. Un léger rire secoua mon corps et je levais les yeux au ciel, en soupirant de façon théâtrale, déclenchant les rires de Poppy. Nom de dieu, s'il était comme ça avec sa fille qu'il n'avait jamais vu, qu'est-ce que ça serait avec Annà ? Je tournais mon regard vers elle et resserrais ma prise sur son épaule, la plaignant secrètement. Daniel n'aurait jamais agit comme ça avec moi. Du moment que j'étais à la maison à l'heure pour me faire taper dessus, tout allait bien. Quand ils me demandèrent ce que je faisais comme études et que je leur expliquais que je leur dis que j'étudiais la littérature et les langues étrangères, ça ne sembla pas les surprendre. Poppy m'apprit que déjà tout bébé, le peu qu'il m'avait eu du moins, j'avais toujours été attiré par les livres et que j'adorais en avoir un dans les mains. Quand il voulut savoir, pourquoi les langues, je lui cachais la vérité, disant simplement que ça m'avait toujours énormément plu. La journée continua sur cette lancée et lentement, j'apprenais à connaître ceux qui m'avaient mise au monde, ceux qui m'avaient laissé tombé à Londres, il y a dix-neuf ans. À défaut de les appeler papa et maman, ils seront au moins dans ma vie.

    TOPIC TERMINE.
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