(M) GARRETT HEDLUND ❧ Chacun pour soi est reparti. Dans l'tourbillon de la vie.
« Esperanza V. Fernandez »
IDENTITY CARD
→ NOMS COMPLETS : Esperanza Valentina Fernandez → SITUATION : Célibataire endurcie → PAPIERS : 82 → BOULOT : Animatrice radio & tueuse à gage → J'AIME : la vie ; la mort ; la glace au nutella ; les hommes mûrs ; les cas sociaux ; → J'AIME PAS : Les prétentieuses ; les haricots verts ; l'hiver ; les imprévus ;
Sujet: (M) GARRETT HEDLUND ❧ Chacun pour soi est reparti. Dans l'tourbillon de la vie. Ven 7 Oct - 9:34
LEON (au choix)
Taquin; Mystérieux; Sociable; Impulsif; Confiant; Solitaire; etc.; Il avait les cheveux longs plus jeune mais à tout coupé il y a trois ans || Il déteste les animaux sauf les chiens || Sa plus grande phobie est la coulrophobie (peur des clowns)
Leon a 24 ans (featuring GARRETT HEDLUND), est né à Buenos Aire mais ses parents sont américains. Ils sont très aisés, voire classé riche. Ils habitaient la banlieu de la ville, dans les campagnes pour la tranquilité. L'histoire est assez libre en général. Leon a toujours été un élève brillant, travaillant pour booster ses capacités, et il fait la faculté de médecine. Il doit avoir quitté la ville il y a trois ans, pour respecter le lien avec Esperanza (: A vous de dire où il est prti, ce qu'il est devenu, mais aussi pourquoi il revient à Buenos Aire ! (si le manque d'idée est présent, on peut très bie en discuter ensemble )
ECRIT DE LEON: Esperanza... C'est une fille qui a marqué ma vie. Je me rappelle de la première fois que je l'ai vu dans le bus, celui qui nous ramenait dans notre campagne. J'ai de suite vu qu'elle avait quelque chose en plus. Et après quelques mois, j'ai enfin décidé de sauter le pas, de passer de la simple discussion à quelque chose de plus sérieux... Ho non, je ne regrette rien. Elle m'a sauvé la vie, en quelque sorte. Je me voyais vieillir à ses côtés, et ce soir là, je lui avais fait comprendre... Quelle folie de la demander en fiançailles ! Douce folie possessive, passionnelle, amoureuse. Mais cette nuit là... J'ai du tout quitter. Parce qu'elle n'était pas qu'Esperanza la demoiselle qui veut percer dans le monde de la radio, non, elle était aussi Esperanza, celle qui tue des gens pour le business. Et ce soir là, elle devait mettre fin à ma vie. Un contrat sur ma tête, une histoire de gros sous et de classement à la faculté. Quelle douce sincérité qu'est l'amour... Apprendre que sa petite amie est une meurtrière le soir où on veut concrétiser une passion. Trois années. Trois années sans la voir et je pense encore à elle. Est-elle encore en vie ? Je ne sais pas. Pense-t-elle encore à moi ? Je n'en sais rien. Mais si je suis encore là, c'est pour les risques qu'elle a prit. Dans le fond, je lui pardonne presque d'être ce qu'elle est. Parce qu'elle a un coeur. Esperanza... Douce demoiselle qui amarqué ma vie de tant de façon.
(Ma présentation est importante pour le lien, parlant de leur relation et de cette fameuse nuit. Les passages seront mit en spoiler dans le message suivant (: )
→ NOMS COMPLETS : Esperanza Valentina Fernandez → SITUATION : Célibataire endurcie → PAPIERS : 82 → BOULOT : Animatrice radio & tueuse à gage → J'AIME : la vie ; la mort ; la glace au nutella ; les hommes mûrs ; les cas sociaux ; → J'AIME PAS : Les prétentieuses ; les haricots verts ; l'hiver ; les imprévus ;
Sujet: Re: (M) GARRETT HEDLUND ❧ Chacun pour soi est reparti. Dans l'tourbillon de la vie. Ven 7 Oct - 9:35
Bonjour et merci d'avoir lu le scénario jusque là ! (à moins que tu commences par ici pour voir d'abord les conditions et trucs négociables :p)
A dire vrai, je n'aime pas trop imposer de choses pour mes scénarios, mais pour Leon je vais être un peu chiante parce que je me suis imaginé le jeune homme sous Garett Hedlund en l'écrivant et je ne le vois difficilement avec un autre acteur (: si vraiment il vous bloque mais que vous avez un coup de coeur pour Leon, on pourra toujours essayer de négocier avec un autre blond sexy mais ça risque d'être dur >-< J'vous propose Chris Hemsworth, Cam Gigandet, Ryan Gosling et Kellan Lutz... Après, je n'en vois pas d'autre x). Le prénom n'est pas négociable car il est dans mon histoire ^-^ Et merci d'éviter de mettre un pseudo comme R. Leon truc parce que je n'aime pas trop l'idée de se faire appeler par son second prénom. Le nom de famille est au choix ^-^
Ensuite concernant le nombre de ligne, je demande le minimum imposé par le forum ! A savoir que je m'adapte plus ou moins aux rpgistes, faisant entre 500 et 2000 mots quand l'inspiration est là ! Le plus important reste l'orthographe, j'ai beaucoup de mal avec les fautes comme ces et ses, ou même j'ai acheter, j'avais présentais. Bref, vous avez compris ! Je fais moi aussi des fautes, j'en suis conscience, mais se relire ne fait pas de mal ! ^-^
Je pense avoir fait le tour *-* J'espère vous voir bientôt sous Leon !
Voici en spoiler ma présentation avec les passages entre Esperanza et Leon, qui peut être vous donnerons une idée plus concrète du personnage et de leur histoire, mais surtout j'espère, vous convaincrons à le prendre ! *-* Enjoy !
Spoiler:
6 ANS PLUS TOT : [...]. Le bus s’arrêta à un arrêt, et elle sentit quelqu’un s’assoir à côté d’elle, lui enlevant un écouteur pour se le mettre dans l’oreille. Elle esquissa un sourire et pivota vers lui. Leon, un étudiant à la faculté de Buenos Aire qui habitait non loin de chez elle et qui prenait le même bus, tous les jours : “ Hello Pretty girl… ”, dit-il avec son accent américain qui faisait fondre la petite brune. Elle rougit légèrement, comme à chaque fois, et répondit avec un petit sourire : “ Tu vas bien Leon… ? ”“ Oui et toi… ? Hmm… Du Coldplay, des yeux légèrement rougis, tu as eu des soucis je me trompe… ? ”Elle secoua négativement la tête, mettant du Ozzie Osbourne sur son mp3 avant de répondre : “ Non non ça va, je suis juste un peu fatiguée… Tu rentres chez toi ? ”“ Ouaip… On descend un arrêt plus tôt, pour marcher un peu… ? ”. Elle acquiesça d’un signe de tête avec un petit sourire gêné. Leon, le type le plus beau qu’elle n’est jamais connu, le plus gentil aussi. C’était un garçon très intelligent, étudiant la médecine. Grand aux yeux bleus, les cheveux tirant sur le blond, il avait tout pour plaire. Beaucoup de conversation, d’humour, elle se demandait souvent pourquoi il perdait son temps avec elle. Elle ne devait être que la fille passe-temps du bus pour rentrer dans sa campagne… Ils écoutèrent de la musique jusqu’à l’arrêt d’avant le leur, commençant à marcher dans le sentier de terre. Le jeune homme saisit la main d’Esperanza regardant ses doigts peints de vernis noirs. Elle sentit ses joues rougir quand il garda sa main dans la sienne avant de dire : “ Du noir… C’est classe. Un peu trop foncé peut être, comparé à ton teint de porcelaine… ”“ Je ne suis pas blanche ! ”, rétorque-t-elle avec une moue avant de continuer : “ Mais bon, le vernis noir c’est… Noir. Je n’aime pas mes ongles. Ni même mes mains. ”“ Bah elles sont petites, elles sont mignonnes je trouve… ”“ C’est sûr que comparé à tes grandes paluches, j’ai des petites mains… ”. Il rit légèrement en regardant sa main sur la sienne. Il fallait avouer que la différence était flagrante. Il manquait une phalange à la demoiselle comparé à celle du blondinet. Et un coup de tonnerre gronda, déchirant le ciel dans une pluie torrentielle. Esperanza s’immobilisa sous l’eau glaciale, surprise par le changement soudain de climat et commença à rire, attiré par Leon qui commença à courir en la tenant toujours par la main, l’entrainant dans un champ pour se protéger des voitures qui ne les verraient pas. Ils arrivèrent devant chez la petite brune, et s’abritèrent sous le parvis du ranch. Trempés de la tête aux pieds, vêtements et cheveux collants au corps, Leon lâcha un petit rire en passant une main dans ses cheveux mi-longs : “ Bon sang ! Foutu climat ! Demain on va se revoir avec un rhume à mon humble avis… ”, elle afficha un petit sourire, enlevant son gilet trempé pour le laisser sur la chaise “ Je confirme… J’aime la pluie, mais quand je suis dans mon lit ! ”“ Tu m’étonnes… Bon allez, je retourne braver le torrent du ciel, sur mes deux jambes vaillantes.. ! ”, Esperanza afficha un sourire amusé tandis qu’il plongea son regard bleuté dans le sien, ce qui la déstabilisa. Il s’approcha d’elle, remit une mèche de cheveux derrière l’oreille de la demoiselle et glissa doucement sa main sur sa joue en disant à demi-voix : “ J’ai envie de t’embrasser là, mais je me dis que ça fait très cliché hollywoodien, et je déteste les clichés…”“ J’avoue que c’est très cliché… ”, dit-elle avec les joues virant au pourpre tant elle était gênée par les paroles du jeune homme. Il afficha un petit sourire et approcha son visage du sien, déposant un baiser sur ses lèvres avant de se reculer : “ Cliché mais trop tentant… La suite au prochain épisode ! Soit demain matin, je te récupère. ”. Il lui adressa un clin d’œil et s’éclipsa sous la pluie diluvienne. [...]
3 ANS PLUS TOT: [...]? Elle prit sa voiture et disparut dans la nuit tombante, arrivant jusqu’au fameux restaurant où le grand blond l’attendait. Elle afficha un petit sourire et l’embrassa à peine la voiture fermée, lui sautant au cou. Ca faisait près d’une semaine qu’ils ne s’étaient pas vu, le jeune homme étant parti en vacances en Europe avec ses parents. Il esquissa un sourire, entrelaça ses doigts dans les siens tout en posant son front sur le sien : “ Tu m’as manqué Joli cœur… ”. Son sourire s’agrandit, manquant de dévoiler ses dents tant elle était contente de le voir et d’entendre ses quelques mots : “ Toi aussi tu m’as manqué… Qu’est-ce que tu as tant à me dire ? Tu m’inquiètes avec ton texto. ”“ Tu verras. ”, dit-il simplement avec un sourire malicieux. Il lui avait envoyé qu’il devait absolument lui parler, de quelque chose d’important. La demoiselle s’était fait une quantité de film, qu’il voulait la quitter, qu’il avait trouvé une demoiselle en Europe, mais vu sa réaction quand il l’avait vu, toutes ses idées noires s’étaient envolées… Elle voulu entrer dans le restaurant, mais il l’attira vers lui avec un sourire en coin : “ Non non non… J’ai trouvé mieux. Viens, suis-moi. ”. Esperanza fronça des sourcils avec un petit sourire, intriguée, et le suivit jusqu’à sa voiture. Ils traversèrent Buenos Aire, tout en discutant, lui racontant ses vacances, elle lui parlant des dernières nouvelles du ranch tout en surveillant discrètement l’heure. Dans un peu plus de deux heures elle devait être à la falaise pour son contrat… Fallait bien que ça tombe ce soir ! Elle trouverait une excuse, d’une manière ou d’une autre. Ils arrivèrent au niveau d’un carrousel en pierre, dans un jardin public alors qu’ils avaient marché tranquillement. Il ouvrit le sac à dos qu’il avait prit où se trouvait dedans des sandwich faits maison, des compotes de pommes pour enfants et deux sucres d’orge. Esperanza ne put s’empêcher de rire en voyant qu’il déballait le pique-nique, avec même la petite nappe en prime : “ Moi qui m’attendait à un bon petit repas ! Au moins il y a la touche romantique… ”, dit-elle avec un sourire amusé en regardant le carrousel de pierre avec un petit sourire. C’était mignon comme endroit, très intimiste. Il y avait des petites lumières pour éclairer le tout : “ Mes sandwichs sont les meilleurs de la région, mademoiselle. Parce qu’un étudiant devient professionnel de sandwich en trois ans. ”, dit-il avec un sourire en coin tout en enlevant les aluminiums autour du pain : “ Et puis des restaurants, j’en ai un peu ma claque… Une semaine à goûter les spécialités du coin et tout… Non, franchement, mes sandwichs me manquent ! ”“ Ils te manquent plus que moi… ? ”, demanda-t-elle en posant ses mains sur les hanches du jeune homme, glissant sur son torse avec tendresse tout en déposant un baiser dans son cou : “ Hmmm… C’est kiffe kiffe. ”. Elle le tapa gentiment avec un air outré alors qu’il commençait à rire puis il l’embrassa avec tendresse. Ils mangèrent en tête à tête, sur la typique nappe à carreau sous ce dôme de pierre. L’impression d’être seuls au monde… Faire abstraction de tout ce qui les entourait. Elle lui parla de son travail dans une petite radio de la région, il lui parla de son master, de l’orientation qu’il comptait prendre. Elle savait qu’il deviendrait un grand neurochirurgien. Elle en était convaincue. Elle, elle avait arrêté les cours après le lycée pour se lancer dans la radio, elle rêvait d’avoir sa propre émission qui porterait sur le rock et elle y arriverait, elle ferait tout pour. Vingt-trois heures, les lumières du square s’éteignirent. C’était un moyen du quartier pour éviter les squatteurs dans le parc la nuit. Esperanza fronça les sourcils avec un petit sourire, alors que le noir se faisait quasiment absolu : “ C’est presque flippant… ”, dit-elle dans un murmure alors qu’elle sentit la main de Leon passer autour de sa taille. Il déposa un baiser dans son cou avant de dire : “ Moi j’aime l’obscurité… ”, elle sentit les bretelles de sa robe descendre sur son bras et elle ne put s’empêcher de rire légèrement : “ Tu n’es qu’un pervers. ”“ Ouaip, mais un pervers fou amoureux de sa copine. ”. Et il l’embrassa passionnément tout en l’allongeant au sol. Les deux amoureux firent l’amour sous le carrousel, sans même se soucier si des gens pouvaient passer malgré le manque de lumière. Ils voulaient être ensemble, rien de plus, ils avaient complètement occulté le reste. Et le temps passaient, plus rapidement que prévu. La demoiselle entendit une courte sonnerie de son téléphone, signe qu’il était presque minuit. Elle lâcha un petit soupir et déposa un baiser sur l’épaule de Leon, affalé sur elle, et saisit son Iphone pour désactiver l’alarme : “ Leon, je dois y aller, je dois rentrer… ”“ Naaan… La soirée n’est pas terminée. ” Dit-il avec un sourire en lui volant un baiser : “ J’dois te kidnapper encore un peu, je t’ai pas dit ce que j’avais à te dire. ”“ Bah dis le moi ici, maintenant… ”. Il hocha négativement la tête avec un sourire en coin, attrapant une lampe torche dans son sac pour éclairer le coin. Ils se rhabillèrent, et la demoiselle commença à stresser. Elle devait absolument être à l’heure, sinon elle allait avoir des problèmes. Ils rejoignirent la voiture, n’arrivant pas à protester plus longtemps à l’insistance de son petit ami et regardait le paysage défiler. Elle fronça les sourcils au fur et à mesure qu’ils avançaient tournant son regard vers lui : “ On va où ? ”. La route lui disait étrangement quelque chose. Comme si elle l’empruntait assez souvent, malgré la difficulté de se repérer avec la nuit. Il esquissa un petit sourire, posant sa main sur la cuisse de la demoiselle : “ Un endroit que tu affectionnes beaucoup, où je dois parfois venir te chercher vu que ton téléphone ne capte pas… ”. Son cœur loupa un battement. Elle secoua doucement la tête de gauche à droite, voyant alors la falaise. Elle regarda l’heure, minuit approchait à grand pas. La demoiselle eu soudainement la nausée, elle sentait la chair de poule la parcourir : “ Arrête la voiture. On ne peut pas aller à la falaise, je, arrête la voiture s’il te plait. ”“ Ca va détends toi on est arrivé… ”. Dit-il en reposant son sourire bienveillant sur elle. Il avait le regard qui pétillait, comme si l’excitation du moment s’emparait de lui. Elle lâcha un soupir, tendu comme un piquet, tandis qu’il arrêtait la voiture sur la falaise, donnant sur la grande ville illuminée. Elle sortit de la voiture, manquant d’air frais alors qu’il laissa les phares allumés pour avoir de la lumière. Ce n’était pas possible. Minuit. La falaise. C’est ici qu’elle devait attendra sa cible. Qu’elle devait tuer son contrat. Il n’y avait qu’eux… Elle sentit ses yeux se mouiller. Leon était un des meilleurs étudiants de sa promotion. Il lui avait déjà parlé d’un étudiant qui lui collait aux fesses au niveau des résultats… Elle sentit les larmes lui monter aux yeux tandis qu’il s’approchait derrière elle. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas lui. Elle ne devait tout de même pas éliminer son Leon ? Pas lui ! Il passa ses bras autour d’elle, tenant une petite boite entre ses mains. Il posa son menton sur son épaule, ouvrant l’écrin où se dévoilait une bague. Elle fronça les sourcils, se tourna vers lui tandis qu’il afficha un petit sourire assez tendu : “ J’me suis toujours dit que j’étais jeune et que je voulais m’éclater. Mais que le jour où je trouverais celle que j’aime, et bien je ne la laisserais pas filer… Je veux qu’on se fiance, je veux qu’on emménage ensemble et qu’on se marie l’année prochaine, ou même l’année d’après je m’en fous… Mais je veux dire « ma fiancée » parce que ma petite amie ça devient lourd.”. Et il souriait, tandis qu’elle avait les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle baissa le regard, sanglotante, et se recula de lui. Leon fronça les sourcils, lui tenant la main pour ne pas qu’elle s’éloigne trop de lui : “ Je savais que tu risquais de pleurer, je m’y étais préparé, mais pas cette tête de déterrée… Hey Joli cœur, te mets pas dans cet état, laisse tomber si… ”“ Non ! Non ce n’est pas ça Leon c’est juste que… ”. Elle n’arrivait pas à réaliser. Il la demandait en fiançailles, et elle, elle devait lui mettre une balle entre les deux yeux juste parce qu’on l’avait payé pour ça. Elle devait le faire. Elle n’avait pas le choix, elle avait un contrat à tenir et elle savait que si elle n’agissait pas, ça pouvait avoir des conséquences tellement plus lourde… Ca ne pouvait être que lui… L’heure, le lieu, la situation, tout concordait. Elle sortit son revolver de son sac à main, sans le pointer, le posant sur le capot de la Bugatti de Leon. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas tout en refermant l’écrin : “ Pourquoi tu as une arme dans ton sac… ? ” . Comment dire ça ? Comment arriver à sortir les mots sans trembler, sans avoir envie de vomir face à la situation ? Elle ferma les yeux quelques secondes, respirant doucement pour calmer la détresse intérieure : “ Leon… Tu ne peux pas te fiancer avec moi… Car dans le fond, tu ne connais pas grand-chose de moi… Je… J’accepte des contrats pour tuer des gens. Je ne cherche pas le comment du pourquoi, je m’exécute. Je suis une tueuse à gage… ”. Le jeune homme laissa le silence planer, levant un sourcil avant d’afficher un sourire en coin : “ Tu plaisantes là ? …. …… Esperanza, dis moi que tu plaisantes… ….. Tu ne plaisantes pas. Putain de merde. Tu butes des gens pour du fric. Putain de merde ! ”. Il mit sa tête dans ses mains tandis que les larmes continuaient à couler sur les joues de la demoiselle. Elle s’approcha de lui, voulant attraper son bras mais il se recula d’un geste brusque en continuant sur un ton explosif : “ Pourquoi tu me dis ça, maintenant, hein ?! Pourquoi ?! Tu avais besoin de gâcher cette soirée ?! ”“ PARCE QU’IL Y A UN CONTRAT SUR TOI ! ”, s’écria-t-elle, énervée, en colère contre elle-même, culpabilité, remords, elle ne savait même pas comment elle arrivait à rester debout tant ses épaules étaient lourdes. Il la regardait, la bouche entrouverte. Encaisser. “ Il y a un contrat sur toi… Je suis censée te mettre une balle entre les deux yeux, là maintenant, et faire en sorte que ça ne se sache pas… Quelqu’un a payé pour te tuer, Leon. Pour une raison de concurrence à la faculté et de gros sous… ”“ Ce n’est pas possible. Je suis en plein cauchemar. Comment ça peut être possible ? Ma petite amie, une tueuse à gage ? Moi qui suis un simple étudiant à la faculté, j’ai une petite amie tueuse et en plus, elle doit me buter parce que je suis trop bon en cours. Mais c’est du délire. ”, il afficha un sourire tendu, ironique s’appuyant contre le capot de sa voiture. Le silence s’installa. Esperanza n’arrivait pas à arrêter les larmes sur ses joues, Leon, son Leon… Il saisit le revolver, le regard impassible et lui tendit. Elle fronça les sourcils, interrogative puis déclara : “ Vas y. Tue moi. Tu dois le faire, non ? Alors vas y. Je me suis toujours demandé pourquoi tu me battais au tir à la foire du coin. Je comprends mieux. Tueuse à gage… Allez vas-y, je crois que je préfère crever qu’accepter ça. ”. C’était comme un coup de poignard en plein cœur. Il fallait s’en douter, il n’allait pas sourire, acquiescer et l’embrasser après une nouvelle pareille. La demoiselle saisit le revolver et le mit dans son sac. Elle s’approcha de lui et se colla contre le jeune homme, plongeant son regard dans les yeux froids et noirs de colère de Leon : “ Je ne peux pas…. Je ne peux pas faire ça… On va simuler un suicide. On va faire croire que la pression à la fac était trop forte. Que tu n’arrivais pas à supporter. Tu vas écrire une courte lettre et on va faire croire que tu t’es jeté dans la rivière. Vu la force du courant, le temps avant de retrouver ta voiture, ils n’insisteront pas trop niveau recherches pensant que tu es dans l’océan. ”, son cerveau réfléchissait à la vitesse de la lumière, elle devait trouver quoi faire, pour qu’il vive. “ Je te donnerais du liquide, et tu te payeras un billet pour je ne sais pas où, sous un faux nom. Si tu veux vivre, tu dois disparaitre… Tu dois tout quitter et disparaitre de l’Argentine, de l’Amérique du Sud… ”. Les perles salées tombaient au fur et à mesure qu’elle parlait, et Leon se sentait soudainement mal. Il ne savait pas comment réagir, l’impression que tout ça n’était pas vrai, qu’un rêve… Ou qu’un cauchemar. Elle glissa sa main sur la joue du jeune homme, qui se faisait trop silencieux et elle continua : “ Je suis désolé mon Amour… Je n’aurais jamais du me mettre avec toi… ”“ Ca fait combien de temps ? Que tu fais… ça ? ”. Demanda-t-il, la gorge nouée, n’arrivant pas ajouter quoi que ce soit. “ J’ai tué pour la première fois à 17 ans. C’est une affaire de famille… Ecoute Leon. Je n’ai malheureusement pas le temps. On va m’appeler dans peu de temps pour boucler le contrat. Soit tu acceptes, tu pars, on simule ta mort. Soit tu décides de me vivre, de me vendre aux flics, mais tu mourras car le contrat est sur ta tête. Si ce n’est pas moi, ça sera quelqu’un d’autre qui te tuera… S’il te plait Leon… ”. Il regardait ses yeux rougis, avala sa salive et posa ses mains sur sa nuque. Il déposa un baiser sur ses lèvres avec une certaine tendresse malgré une retenue perceptible et la repoussa légèrement pour ouvrir sa boite à gant. Il prit un papier et un stylo, et écrivit d’une main tremblante quelques mots avant de poser le papier sur le tableau de bord. Esperanza regarda la lettre, acquiesçant d’un signe de tête mais sans arriver à parler. Elle éteignit les phares, claqua la portière de la Bugatti et elle essuya en vain les larmes qui coulaient sur son visage. Leon la regarda, silencieux, et elle commença à s’éloigner alors qu’il prit la parole : “ J’ai toujours su que tu me cachais quelque chose… Tes parents qui ne devaient pas savoir notre relation, tes disparitions pendant parfois plusieurs jours, les fois où tu avais des cernes sous les yeux alors que tu avais soit disant dormi chez toi… Je n’aurais jamais cru ça. ”, il marcha à côté d’elle sur le sentier de pierre pour quitter la falaise. Elle n’osait pas répondre, ne sachant pas s’il attendait une quelconque réponse de sa part. Elle continua de marcher et une fois arrivée en bas de la colline, alors que les lumières de la grandes routes pour Buenos Aire apparaissaient, il reprit la parole : “ J’vais partir par là, direction la ville voisine… ….. Je crois que le plus bizarre dans cette histoire, c’est que le plus dur à encaisser c’est de te quitter. Au revoir Esperanza. ”. Il lui donna la bague avec un sourire presque forcé, pour cacher sa peine, et tourna les talons vers une petite route. [...]
(M) GARRETT HEDLUND ❧ Chacun pour soi est reparti. Dans l'tourbillon de la vie.
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