Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny
« Timotheï X. Marquez »
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→ NOMS COMPLETS : Timotheï Xavier Marquez → SITUATION : Céibataire → PAPIERS : 12 → BOULOT : Au repos → J'AIME : Les chevaux, la musique, ma famille → J'AIME PAS : Qu'on me trahisse
Sujet: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Sam 24 Sep - 14:50
Timotheï Xavier Marquez
Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
who are you ϟ
Si il y a bien quelque chose qui me rend si unique, c'est sans aucun doute ma personnalité. On dit souvent de moi que je suis imprévisible et pour cause: j'ai moi-même beaucoup de mal à la définir. Je pense que j'ai tendance à me poser beaucoup trop de questions et comme je ne suis pas du genre à m'épancher sur ce que je ressens au plus profond de mon coeur, je dois souvent me débrouiller seul pour m'en sortir. C'est un choix que j'assume pleinement mais c'est vrai que cela se répercute parfois sur mon comportement et mes amis peuvent alors en pâtir. Heureusement, je ne me renferme pas si souvent dans ma bulle et lorsque tout baigne pour moi, je suis généralement quelqu'un de très sociable. J'ai le coeur posé sur la main et j'ai tendance à croire que c'est le bonheur des autres qui fait le mien. J'adore jouer le rôle de confident même si je ne prétends pas connaître la solution à chaque problème. Ce qui m'importe, c'est d'être à l'écoute de mes amis si j'ai la sensation qu'ils me cachent quelque chose. J'aime aussi délirer et je suis très taquin quand je le désire. En d'autres termes, je ne suis pas le comique de service mais ne comptez par sur moi pour être sérieux à chaque seconde de mon existence: je ne suis ni tout blanc, ni tout noir. J'ai une âme de solitaire et pourtant, je garde un œil attentif à tout ce qui se passer dans mon entourage. En clair, je suis une énigme à moi tout seul et bien malin celui qui parviendra à la résoudre...
Informations en bref :
- J'ai toujours éprouvé une affection particulière pour les chevaux. Si pour certains, cela peut sembler grotesque, j'ai toujours eu la sensation qu'ils comprenaient ce que j'éprouvais au plus profond de mon cœur.
- Je suis un passionné de musique et il m'arrive souvent de jouer de la guitare lorsque je suis seul dans ma chambre.
- J'adore regarder des films d'horreur même si je sursaute pour un rien: il faut croire que j'adore me faire peur.
- Je possède deux tatouages: l'un se situe dans le dos et rares sont les personnes qui ne l'ont pas encore remarqué dans mon entourage. En revanche, tout le monde ignore pour quelle raison j'ai choisi un dessin aussi troublant: c'est une énigme même pour mes amis les plus proches. En réalité, celui-ci représente un cœur transpercé par une lame de poignard; on peut également remarquer un serpent qui s'enroule autour de l'arme blanche. Je n'ai jamais parlé de ce tatouage à qui que ce soit . Mon deuxième tatouage est beaucoup plus intime et pour cause puisqu'il se situe sur l'une de mes fesses: personne ne connaît encore son existence...
- Je suis pyrophobe ce qui signifie que j'ai peur du feu.
- Il m'arrive souvent de pleurer pour un rien mais je me garde bien de le crier sur tous les toits. En général, je ma laisse aller surtout lorsque je suis à l'abris des regards.
- Lorsque je suis stressé, j'ai tendance à me ronger les ongles, une mauvais habitude que je n'arrive pas à corriger
- Je déteste la violence et j'évite les conflits dès que j'en ai l'occasion. Cela ne m'empêche de m'être déjà bagarré par le passé.
- J'aime le sport et je me rends une fois par semaine dans une salle de musculation pour entretenir mon corps.
- Je suis un bon cuisinier même si il est rare que je sois aux fourneaux
- J'ai une fâcheuse tendance à cumuler les nuits blanches: je ne suis jamais pressé de rejoindre mon lit. div>
a star is born ϟ
Si je devais vous raconter ma vie depuis ma naissance, je pense que vous auriez vite fait de trouver le temps long. Je ne suis pourtant pas un écrivain déplorable mais disons le franchement, mon enfance n'a pas été des plus passionnantes. Pour faire simple, j'ai toujours pensé qu'une bonne étoile avait veillé sur mon sort pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais eu la sensation d'être malheureux. Bien évidemment, j'ai parfois versé quelques larmes mais en général, c'était parce que je l'avais bien cherché: j'étais du genre aventurier alors dès que j'avais l'occasion de fausser compagnie à mes parents, je m'en donnais à coeur joie. Du coup, je l'ai parfois payé au prix fort donnant de véritables sueurs froides à ma pauvre mère qui était souvent obligé de me conduire chez le médecin. Le plus ironique dans cette histoire, c'est que cet idiot avait fini par croire que mes parents me maltraitaient tellement j'avais de bleus partout sur le corps. Sachant combien ils étaient maternels à mon égard, il y avait de quoi rire à de telles allégations et heureusement, il réalisa rapidement qu'il était dans le faux: qui sait ce qui aurait pu m'arriver si on m'avait subitement éloigné de ma famille.
Comme vous l'aurez compris, j'ai donc nagé dans le bonheur suprême pendant de longues années. J'ai eu la chance de voir le jour dans un cadre magnifique et je dois admettre que j'ai évolué dans un environnement qui s'accordait à merveille avec ma personnalité. Mes parents ne manquaient pas d'argent, c'était un fait avéré mais j'ai toujours pensé que j'aurais trouvé mon quotidien plus terne si j'avais dû grandir dans une métropole dans la mesure où l'atmosphère y aurait été plus pesante. En d'autres termes, je vous mentirais si je vous disais que le fric n'a pas contribué à me rendre heureux mais il ne faut pas s'imaginer pour autant que j'avais besoin d'être couvert de cadeaux pour avoir le sourire. D'ailleurs, je ne quémandais jamais pour obtenir un présent: la générosité de mes parents faisait que j'en recevais à la pelle tant et si bien que ma chambre ressemblait à s'y méprendre à un magasin de jouets. La réalité, c'est que je n'accordais pas une importance particulière aux choses matérielles et que c'est au travers d'une passion naissante que j'avais rapidement respiré la joie de vivre. Elevè dans l'un des plus célèbres haras de Buenos Aires, j'ai côtoyé les chevaux dès mon plus jeune âge: j'aurais pu ignorer leur présence mais ma curiosité maladive m'a conduit à les observer de plus près. Or, j'ai tout de suite été subjugué par la grâce qui se dégageait de cet animal. Un jour, mon père m'a demandé si je désirais monter l'une de ses monture: d'abord hésitant, j'ai ensuite accepté sa proposition car à mes yeux, la tentation était trop grande. L'expérience s'est révélée tellement concluante que plus personne ne parvenait à me faire descendre de ce cheval. En une fraction de seconde, j'ai alors réalisé que j'avais trouvé ma vocation: le monde équestre me tendait les bras et je voulais m'y imposer.
J'allais oublier, je ne peux pas évoquer mon enfance sans vous dire quelques mots au sujet d'Everlynn: ma petite soeur chérie. Elle est née seulement un an après moi: mes parents avaient d'abord eu peur que je sois jaloux de ne plus être leur enfant chéri, il n'en avait en fait rien été. La vérité, c'est qu'elle occupa tout de suite une place privilégiée au fond de mon coeur à tel point que je n'eus de cesse de vouloir la protéger avec le temps. J'aurais pu me contenter d'être gentil à son égard mais je sus très vite que je voulais être son ange gardien: dire que je la surveillais comme le lait sur le feu était un euphémisme. Je jouais mon rôle de grand frère à la perfection tant et si bien que j'étais le premier à critiquer mes parents dès qu'ils la laissaient sans surveillance: pourtant, il était impossible d'affirmer qu'ils n'avaient pas l'instinct maternel vue la manière dont il m'avait élevé. Néanmoins, il fallait admettre que mes réactions étaient souvent excessives mais c'était généralement plus fort que moi: la simple idée que ma soeur puisse souffrir m'était insupportable. D'ailleurs, en grandissant, j'avais toujours craint que des tensions apparaissent dans notre relation: après tout, il aurait été normal qu'Everlynn en ait sa claque de m'avoir sans arrêt sur le dos. Pourtant, cela ne s'était jamais produit et plutôt que de me rejeter, ma soeurette n'avait cessé de me confier qu'un tel dévouement la touchait au plus haut point. Il est vrai que j'avais beau la surprotéger, je veillais à ne pas contrôler sa vie: en d'autres termes, je ne me permettais pas d'intervenir sans arrêt dans son existence la jugeant assez mature pour qu'elle vole de ses propres ailes. En revanche, lorsqu'il fallait voler à son secours, j'avais toujours un bon conseil à lui fournir et j'étais le premier ravi de constater qu'elle m'accordait une confiance aveugle. En résumé, nous étions donc inséparables et il n'existait pas de mots assez forts pour décrire le lien fusionnel qui nous reliait.
Extraits de mon journal intime
- Mercredi 25 juin 2008, 21H00 :
Décidément, cette université me plaît énormément: elle est un peu devenue comme ma deuxième maison. Il faut dire que j'y passe le plus clair de mon temps depuis presque deux ans alors ce n'est pas étonnant que je m'y sois tant attaché. Je ne sais pas ce qui me rend le plus fier: est-ce que ce sont mes excellents résultats ou le fait de m'être adapté à ce pays dont je ne connaissais rien? Toujours est-il que ce n'était pas un pari gagné d'avance et même si je ne suis pas spécialement vantard, je me dis que j'ai le droit de flatter mon égo par instant, cela n'est pas un crime. Je ne cache pas que Buenos Aires me manque mais je n'ai pas forcément la nostalgie du pays. Je crois plutôt que le plus difficile est d'être éloigné de ma famille dans la mesure où j'ai toujours entretenu d'excellents rapports avec eux: ce n'est pas pour rien que j'ai éprouvé toutes les peines du monde pour les quitter. Seulement, j'avais envie de voyager, de découvrir d'autres cultures et je n'ai pas résister à l'appel des Etats Unis. Je sais déjà qu'une fois mon diplôme en poche, je retournerai à la maison alors maintenant que j'ai parcouru la moitié du chemin, je n'ai pas envie de craquer. Jusqu'à présent, j'étais un étudiant solitaire: il m'arrivait de discuter avec des collègues mais je n'avais pas un véritable ami. Je crois que désormais, je peux me targuer d'avoir déniché la perle rare. En effet, depuis le début de la semaine, je traîne avec un jeune homme qui a de la suite dans les idées. Nous sommes souvent sur la même longueur d'onde tant et si bien qu'on ne se quitte plus d'une semelle. En plus, lui aussi vient également de Buenos Aires et je dois admettre que ce n'est pas pour me déplaire. J'ai récemment perdu mon colocataire et si c'est possible, je vais faire en sorte qu'Alex devienne mon nouveau compagnon de fortune. Je sens qu'on a pas fini de s'éclater si on vit dans la même chambre...
- Mardi 5 avril 2011, 22H00 :
Voilà tout juste un mois que je suis sorti du coma mais encore aujourd'hui, j'ai l'impression d'être dans un cauchemar: du moins, j'essaye de m'en persuader car j'ai encore beaucoup de mal à accepter la dure réalité. Je peux vous dire que vous avez beau être costaud mentalement, vous êtes forcément choqué quand on vous annonce que vous avez frôlé la mort. Dans un sens, je devrais pourtant m'estimer heureux d'être toujours de ce monde mais je n'y arrive pas: je me laisse complètement aller alors que dans mon état, le moral représente une part importante de la guérison. Je crois que ce n'est pas tellement le drame en lui-même qui m'a rendu si fragile mais plutôt les conséquences qui en ont découlé. Le problème, c'est que je suis amnésique et ce détail fait sans ancun doute toute la différece. Ne pas me souvenir de mon passé me détruit psychologiquement car j'ai l'impression de n'être entouré que par des inconnus même lorsque je vois ma famille ou mes proches. Je n'ai aucune idée de ce qui m'attend dans un futur proche mais si on m'annonce que la mémoire ne me reviendra pas, je suis déjà convaincu que je n'apercevrai jamais la lumière au bout du tunnel.
- Samedi 20 aôut 2011, 18H00 :
Finalement, je vais peut-être retrouver goût à la vie en croyant de nouveau à ma bonne étoile. Ces derniers mois m'ont été bénéfiques dans tous les sens du terme. Pour commencer, ma rééducation s'est déroulé sous lles meilleurs auspices et je pense pouvoir affirmer sans me tromper que le plus dur est passé à ce niveau. Ensuite, j'ai eu la chance incroyable de tomber sur mon ancien journal intime en fouillant ma chambre et comme il est plutôt bien fourni, je le lis à mon rythme pour prendre chaque information, qu'il contient, en compte. Découvrir des brides de mon passé me remplit de joie car j'ai la sensation que tout doucement, des images défilent en boucle dans mon esprit. En conséquence, j'entretiens de meilleures relations avec mes proche: Alex en est le plus bel exemple dans la mesure où notre complicité renaît petit à petit. En revanche, une information m'a particulièrement choqué puisque j'ai découvert que j'avais visiblement une soeur. Cela me trouble d'autant plus que mes parents ne m'ont rien dit à ce sujet. Je ne sais pas quel est le mystère qui se cache là dessous mais j'ai bien l'intention de le découvrir rapidement. D'ailleurs, le visage d'une jeune fille n'arrête pas s'infiltrer dans mes rêves depuis quelques semaines: se pourrait-il que la bouille de ce petit ange soit celui de ma soeur?
what you look like ϟ
UN ANIMAL ϟ Le loup UN OBJET ϟ Une télé UNE SAISON ϟ L'été UN PLAT ϟ Une escalope milanaise UN LIVRE ϟ Peur Bleue UNE H. DE LA JOURNÉE ϟ 16H00
UN PAYS ϟ L'Italie UN PARFUM ϟ La vanille UN ÉLÉMENT ϟ L'eau UNE FLEUR ϟ La rose UNE CHANSON ϟ Le jour après la fin du monde - Corneille UN SENTIMENT ϟ L'amité
FILMS OU DESSINS ANIMÉES ? Films LÈVE TÔT OU GRASSE MAT' ? Grasse mat' FILLES OU GARÇONS ? Filles LIVRES OU BD ? BD ROCK OU CLASSIQUE ? Rock TV OU ORDINATEUR ? Ordinateur MONTAGNE OU MER ? Montagne VENISE OU LOS ANGELES? Los Angeles
and, what about you ϟ
PSEUDO/PRÉNOM ϟ Angel AGE ϟ 25 ans PRÉSENCE ϟ donne nous ta disponibilité en jour par semaine. 7j/7 TON GROUPE ϟ Nothing left to loose TON PERSO C'EST ϟ Un scénario COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ϟ Par partenariat QU'EN PENSES TU ϟ Je le trouve intéressant CRÉDITS ϟ ici c'est FREAKANGEL pour la ban & Tender HEART pour l’icône. CODE DU RÈGLEMENT ϟ ok by Levanna JE SUIS PAS TROP CHIANTE CA VA? ϟ Mais bien sûr que non EXEMPLE DE RP ϟ
Spoiler:
Difficile de penser qu'on était quelqu'un de bien quand on menait une existence de truand. D'ailleurs, j'étais persuadé que la plupart des membres de mon gang se souciaient guère de la piètre image qu'ils donnaient d'eux: je devais être le seul idiot de la bande à me poser ce genre de questions. D'ailleurs, tout bien considéré, ce n'était pas non plus l'opinion que les autres pouvaient se faire de moi qui me préoccupait principalement. A quoi bon écouter les critiques qui provenaient de simples inconnus puisque leur jugement était de toute manière erroné sur toute la ligne? Devait-on vraiment se soucier d'être condamné par une population qui se laissait aveugler par les médias et qui nous voyait donc comme des pestiférés sans même essayer de comprendre pour quelles raisons on avait décidé de se révolter contre la société? De là à dire que je me fichais royalement de déchaîner les foules dans le mauvais sens du terme, il n'y avait qu'un pas que je n'hésitais pas à franchir: à la limite, seule une remontrance émanant d'un ami de longue date valait la peine d'être entendu mais dans la mesure où ils ignoraient tous mon appartenance à un gang, cette hypothèse n'avait pas lieu d'être. En réalité, ce qui m'importait, c'est de rester en paix avec moi-même.
On pouvait me reprocher un tas de choses mais certainement pas me blâmer parce que je souhaitais garder bonne conscience. Pour les avoir observé quotidiennement, je savais que bon nombre de mes compères agissaient en se fiant à leur haine viscérale oubliant parfois qu'ils possédaient encore un coeur pour suivre avant tout leur instinct primaire de tueur. En ce qui me concerne, c'était un cercle vicieux dans lequel je refusais catégoriquement de plonger dans le simple but de me fondre dans le moule. Avais-je les tripes pour abattre quelqu'un de sang-froid? Je n'en doutais pas une seule seconde car je m'étais déjà retrouvé face à l'ennemi en réalisant qu'il me suffisait d'appuyer sur la gâchette pour le descendre et cela ne m'avait pas effrayé le moins du monde. Avais-je vocation à le faire? Certainement pas, sauf si ma propre vie en dépendait. Je n'étais pas un meurtrier, pas plus que cela ne me réjouissait de céder à la violence gratuite: je préférais répondre aux attaques plutôt que de les provoquer. Je ne m'étalais jamais sur le sujet mais je n'avais aucun mal à croire que les Riots m'avaient accepté tel que j'étais: ils appréciaient mes qualités puisqu'en infiltrant les gangs adverses, je leur rapportais des infos précieuses sans lesquelles, ils n'avaient aucune chance de construire leur plan. Cela s'apparentait à un échange de bons procédés: mon sens tactique ainsi que ma sagesse étaient des vertus assez rares au sein du groupe et cela compensait donc mes défauts. A contrario, c'est en m'unissant à cette bande que j'avais la sensation d'être intégré à une grande famille et cela m'aidait sans doute à voir les choses différemment: bien que je fréquente des crapules, je le voyais avant tout comme des compagnons de route voir même des amis.
Durant certaines périodes, j'arrivais à faire la part des choses sans que mon esprit ne soit trop tourmenté. Puis, je me retrouvais parfois en tête-à-tête avec ma solitude et je me demandais alors si je ne filais pas un mauvais coton. C'était bien beau de fermer les yeux sur les crimes de mes partenaires mais n'étais-je pas pour autant complice de leurs méfaits? En gardant le silence, je me causais beaucoup de tort car je culpabilisais d'être témoin de certaines atrocités sans pour autant bouger le petit doigt pour tenter d'y mettre un terme: cela me rendait encore plus lâche que les autres. D'ailleurs, j'avais souvent eu le cafard dernièrement me demandant où se situait vraiment la réalité: étais-je un monstre ou avais-je raison de croire que je pouvais être animé de bonnes intentions?
Sans le vouloir, cette jeune femme venait de me mettre du baume au coeur: à sa manière, elle m'avait aidé en me réconciliant avec moi-même. En effet, c'est en la voyant étendue sur mon canapé que j'avais subitement réalisé que je me trompais sur mon compte en voulant à tout prix me reprocher des erreurs dont je n'étais pas tributaire. Il y avait un juste milieu entre être un ange ou bien alors une personne totalement abjecte et de toute évidence, c'est justement dans cette zone que je me situais. Si cette demoiselle m'avait permis d'arriver à une telle conclusion, c'est qu'à travers sa mésaventure, je m'étais aperçu qu'une différence notable m'opposait aux membres des Riots. Sans faire d'amalgame, je savais que la plupart de mes partenaires n'avaient que peu de considération pour les femmes n'hésitant pas à leur infliger le même traitement qu'ils réservaient généralement aux hommes. Même si je ne les avais jamais vus à l'oeuvre, je ne doutais pas une seule seconde qu'ils puissent les tabasser si elles leur opposaient une quelconque résistance ou bien encore qu'ils décident tout simplement de les violer pour assouvir un plaisir personnel. Or, à ce niveau-là, j'étais tout simplement incapable de leur emboîter le pas même si on me forçait la main: à choisir entre trahir mon gang et passer une jeune fille à la moulinette, ma décision ne faisait pas l'ombre d'un doute. C'est vrai qu'on ne risquait pas de me prendre comme modèle si on souhaitait faire l'éloge d'un gentleman mais je respectais beaucoup plus la gente féminine que certaines personnes ne le croyaient. Quoi qu'il en soit, je n'acceptais en aucune façon la brutalité quand elle visait à mettre en péril la vie d'une malheureuse innocente. J'avais beau me retrouver face à une véritable inconnue, j'étais profondément indigné de constater toutes les sévices qu'on lui avait fait subir: cela me glaçait le sang. Oui, cette fois-ci, j'en étais intimement persuadé: je n'étais pas de la même trempe que ces enfoirés qui molestaient sans vergogne des demoiselles sans défense.
J'avais soigné ses plaies pour éviter qu'une de ses blessures ne s'infecte et ne complique encore plus la situation. Mais alors que je l'observais calmement, elle se releva en une fraction de seconde manquant de peu de me donner une crise cardiaque. Ce changement d'attitude aussi brutal qu'inquiétant me surprit au plus haut point si bien que je me demandais soudainement si je n'avais pas murmuré les mots qui avaient traversé ma pensée: j'étais convaincu de ne pas avoir ouvert la bouche mais j'étais tellement déboussolé par tout ce qui venait de se produire en l'espace d'un quart d'heure qu'il était possible que je sois quelque peu à côté de mes pompes. Toujours est-il que la voir ainsi me pétrifiait complètement: j'imaginais que d'horribles images devaient sans cesse lui revenir à l'esprit et cette situation était sans doute insoutenable à supporter. Je voulais lui porter secours, apaiser sa souffrance mais je ne savais que faire: j'avais souvent lu qu'à la suite d'une agression, la victime refusait qu'on la touche et je craignais donc d'entreprendre un geste maladroit. Néanmoins, je décidais de tenter ma chance au risque de me tromper et je lui saisis tendrement la main pour qu'elle croise mon regard.
- Je t'en prie, calme-toi. Fais-moi confiance, tu es en sécurité ici, il ne peut rien t'arriver. Tu verras, tout va finir par s'arranger.
A la suite de cette dernière réflexion, je me mordillais la lèvre inférieure m'engueulant intérieurement pour avoir prononcé cette phrase lourde de sens. Bien sûr, cela partait d'un bon sentiment mais j'étais stupide et maladroit: je lui disais que tout irait mieux alors que je ne savais même pas quelle sorte de traitement son agresseur lui avait fait subir. Pour le moment, ma seule satisfaction était de voir que la jeune femme ne m'avait toujours pas lâché la main: ce simple contact devait la réconforter un tant soit peu. C'est du moins ce que j'espérais au fond de mon coeur.
C'est alors qu'un lourd silence envahit la pièce: ce n'était pas l'idéal pour que cette demoiselle se sente un peu mieux mais trouver une issue favorable à ce contexte ne me semblait pas évident. J'avais toujours la possibilité de la lancer sur un sujet de discussion mais lequel choisir? Je m'embrouillais tout seul et je redoutais encore d'emprunter la mauvaise direction: il y a bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi indécis. Perdu dans mes pensées, je revins sur terre à l'instant précis où la jeune fille délaissa ma main. Tremblant de tout son long, elle prit à nouveau la parole tentant par tous les moyens de m'expliquer me cauchemar qu'elle avait vécu. Erreur fatale...
Aussitôt, elle perdit le fil de son histoire. Je n'étais pas devin mais je pigeais rapidement qu'elle s'enfonçait dans la pénombre et à ce rythme, elle risquait de se détruire psychologiquement. Si elle n'avait pas encore fondu en larmes, ce n'était qu'une question de temps avant que cela ne se produise. De mon côté, je continuais de l'observer: le sentiment d'impuissance que j'éprouvais me faisait enrager. J'étais au bord de l'implosion et lorsqu'elle tenta désespérément de rassembler ses bouts de tissu pour reconstituer ses habits, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. C'en était trop à mes yeux et mon coeur ne pouvait en supporter davantage. Boosté par le vent de la révolte, je décidais de passer à l'action en me jurant de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour aider cette demoiselle à remonter la pente. Cette agression ne resterait pas impunie...
Je me secouais donc en m'installant auprès de la jeune fille à l'instant même où elle se présenta. A peine s'était-elle excusée de me causer quelques soucis que je m'empressai d'ailleurs de poser un doigt sur sa bouche afin de m'assurer qu'elle ne dise pas d'autres bêtises. Puis automatiquement, ma main vint se glisser délicatement sur sa joue en signe de tendresse.
- La seule personne qui souffre ici, c'est toi. Tu ne m'as causé aucun tort et je t'interdis de te sentir responsable de quoi que ce soit. Accorde-moi juste quelques minutes: je reviens le plus vite possible
Le regard qu'elle me lança à cet instant précis me fit implicitement comprendre qu'elle refusait catégoriquement que je la laisse seule mais ayant prévu le coup, je savais déjà comment m'y prendre pour qu'elle ne se sente pas complètement abandonnée. Par un simple sifflement, j'appelais mon chien qui me rejoignit sur le champ.
- Je te présente Tyron: il est très tendre et il adore la compagnie des jolies demoiselles. N'hésite pas à t'occuper de lui si cela peut te changer les idées, il adore être au centre des attentions. D'ailleurs, méfie-toi car si il te trouve trop affectueuse, tu ne pourras plus t'en débarasser.
Je ponctuais ma phrase d'un clin d'oeil croisant les doigts pour que Kat ne déteste pas les animaux sinon c'était tout mon plan qui tombait à l'eau. Cependant, sa réaction me permit de ne pas douter trop longtemps et je m'éclipsais donc pour aller faire un petit tour dans la chambre de ma mère. Je fouillais dans ses placards histoire de trouver quelques vêtements qu'elle avait pour habitude de laisser de côté puis je rejoignis mon invitée en quatrième vitesse.
- J'ai pensé que tu aimerais te changer pour être plus à l'aise alors je t'ai apporté plusieurs robes ainsi que quelques tailleurs pour que tu puisses faire ton propre choix. Dès que tu te seras décidée, je t'accompagnerai jusqu'à la salle de bain pour que tu sois plus tranquille: j'espère juste que tu trouveras ton bonheur et qu'ils seront à ta taille. Par ailleurs, si tu veux te reposer, n'hésite pas à me le dire: j'ai une chambre d'amis où tu pourras dormir cette nuit.
« Fiona S. Sanchez »
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→ NOMS COMPLETS : Fiona Solenne Sanchez → SITUATION : En amour avec le plus fantastique !! → PAPIERS : 751 → BOULOT : Chanteuse → J'AIME : La vie, la musique, mon chien et les romans d'amour → J'AIME PAS : Les crétins, mon passé, la mort, les rats
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Sam 24 Sep - 15:40
Bienvenue
ADMINISTRATRICE Ϟ Life is like a game; and i'm a misguided ghost in the game of the life.
« Levannà A.T. Milkova-Levy »
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→ NOMS COMPLETS : Levannà Alice Thaïs Milcova-Levy → SITUATION : Célibataire → PAPIERS : 3503 → BOULOT : Fait études de photographie et travaille chez un photographe en développement de pellicules. → J'AIME : Etre tranquille chez moi à écouter de la musique; sentir le parfum des fleurs; photographier les petites choses de la vie; écrire sur mon corps; me promener tôt le matin; regarder le bleu du ciel et fumer une cigarette. → J'AIME PAS : La joie de vivre; manger; qu'on me parle, la mer.
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Sam 24 Sep - 21:33
WELCOME !!
Merci beaucoup d'être parmi nous et je vois que ta fiche est déjà terminée On attend l'avis de la belle Everlynn puis on s'occupe de ta validation !
« Enora C. Quispe »
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→ NOMS COMPLETS : Enora, Cheyenne Quispe. → SITUATION : Profite de la vie, célibataire. → PAPIERS : 380 → BOULOT : Serveuse dans un bar. Restaure la Sybille dès qu'elle en a le temps. → J'AIME : Les hommes, la fête, son bateau, la mer, son grand père ♥ Le parachute, l'armée, la vie, la peinture, les voyages. TOUT. → J'AIME PAS : Nada. Faut prendre la vie côté coca-cola.
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Sam 24 Sep - 22:03
Bienvenue sur RTD
« Eilin I. Albin-Gustavsson »
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→ NOMS COMPLETS : Eilin Iléa Albin-Gustavsson → SITUATION : Célibataire? → PAPIERS : 130 → BOULOT : Serveuse à mi-temps, étudiante → J'AIME : Les bonbons, le chocolat, la pluie, le soleil, l'été, le printemps, la neige, la plage, les montagnes, la forêt... toi. → J'AIME PAS : La plupart de sinsectes, être enfermée, le sang, la solitude prolongée.
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Sam 24 Sep - 22:38
HAN MY GAAAAAAAAAD TIIM :<3:
Welcooooome here *o* Ne t’inquiète pas, je vais bientôt faire le pv d'Aleksander, j'oublie toujours de le faire ---->
Amuses-toi bien parmi nous *o* Nous faudra ABSOLUMENT un rp *o*
Bisouus =)
Ce sera tous... pour le moment
Invité
« Invité »
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Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Dim 25 Sep - 4:42
Bienvenue
« Everlynn C. Marquez »
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→ NOMS COMPLETS : everlynn claudia marquez. → SITUATION : amoureuse transi. :arrow: → PAPIERS : 2282 → BOULOT : au chomage... → J'AIME : JAIME. → J'AIME PAS : les vers de terre.
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Dim 25 Sep - 8:05
C'est parfait, j'adore ta présentation et ta façon d'écrire. Bienvenue officiellement et encore merci d'avoir pris Tim.
« Micael N. Turner »
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→ NOMS COMPLETS : Micael Nelson Turner → SITUATION : Célibataire mais Amoureux → PAPIERS : 322 → BOULOT : Journaliste → J'AIME : Ma fille et mes Amis, Elle(s) → J'AIME PAS : Les épinards
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Dim 25 Sep - 8:31
Bienvenue
« Timotheï X. Marquez »
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→ NOMS COMPLETS : Timotheï Xavier Marquez → SITUATION : Céibataire → PAPIERS : 12 → BOULOT : Au repos → J'AIME : Les chevaux, la musique, ma famille → J'AIME PAS : Qu'on me trahisse
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Dim 25 Sep - 15:02
Merci à tous pour votre accueil.
Ne t'inquiète pas Eilin, tu auras le droit à ton sujet
« Pixie S. Sanders »
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→ NOMS COMPLETS : Pixie Summer Sanders → SITUATION : En couple → PAPIERS : 545 → BOULOT : Sans emploi T.T → J'AIME : Le petits toutous tellement choupinets *.* → J'AIME PAS : Les crabes >.<
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Mar 27 Sep - 5:44
Bienvenue parmi nous =)
ADMIN ϟ ❝come on skinny love just last the year.❞
« Vanille-Cheerbone Caspian »
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→ NOMS COMPLETS : Santana Vanille-Cheerbone Kalliste-Rose Caspian → SITUATION : en couple et très heureuse. → PAPIERS : 4509 → BOULOT : étudiante. mais ne va pas tarder à réaliser son rêve. → J'AIME : Liam. Liam. Liam. La musique, l'écriture, l'Angleterre et l'Italie → J'AIME PAS : Les grogniasses, les machos, ta soeur peut-être et puis le pape allez.
Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny Mar 27 Sep - 9:11
bienvenuuuuuuue étant donné qu'Ever à donné son avis et que je trouve ta fiche parfaite, je te valide
have fun n'hésites pas à poster des rp libres et à les recenser dans le sujet adéquat (il est dans la partie "annonce") à poster un journal intime et à voter pour rtd sur le topsite d'obsession (le lien est situé dans le qeel:cutie:) enfin, à ta guise je t'ajoute à ton groupe :)
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Sujet: Re: Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny
Timotheï Xavier Marquez: It's not arrogance, it's just destiny
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