Remember That Day
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 [LIBRE] Use Somebody

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Esperanza V. Fernandez
« Esperanza V. Fernandez »
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Féminin
→ NOMS COMPLETS : Esperanza Valentina Fernandez
→ SITUATION : Célibataire endurcie
→ PAPIERS : 82
→ BOULOT : Animatrice radio & tueuse à gage
→ J'AIME : la vie ; la mort ; la glace au nutella ; les hommes mûrs ; les cas sociaux ;
→ J'AIME PAS : Les prétentieuses ; les haricots verts ; l'hiver ; les imprévus ;



MessageSujet: [LIBRE] Use Somebody    [LIBRE] Use Somebody  EmptyJeu 13 Oct - 20:43

Sujet libre à qui le veut le prend (: Je n'ai pas trop détaillé, histoire d'avoir de quoi écrire pour le prochain post ^-^


You know that I could use somebody[LIBRE] Use Somebody  Thehitcher839 [LIBRE] Use Somebody  Thehitcher2939
Debout sur le quai du port, les yeux rivés sur le grand entrepôt, Esperanza esquissa un petit sourire face à ce bateau qui prenait forme, jour après jour. Elle se souvenait du premier jour où elle était venue sur le chantier naval. C’était pour se ressourcer après le départ de Leon. Pour prendre l’air, pour arrêter de penser ne serait-ce que quelques secondes à cette nuit qui avait changé toute sa vie. Elle se demandait parfois s’il allait bien, s’il avait réussi à refaire sa vie… Et quand elle est arrivée sur ce chantier naval, « L’Elizabeth » était rien qu’un amas de bois posé dans l’entrepôt. Rien de bien solide, de navigable. Et chaque mois, elle revenait. Et chaque mois, elle constatait l’évolution du futur paquebot de croisière. Elle avait sympathisé avec quelques marins, quelques hommes du chantier et elle avait même eu le droit de s’aventurer sur le chantier pour regarder, aider une fois ou deux. Ca lui passait le temps pendant ses premiers samedis du mois. Esperanza avait toujours aimé le milieu marin et pourtant, elle avait peur de naviguer. Mourir noyer, c’était une hantise qu’elle avait depuis gosse. Fille de campagne, elle se sentait mal dès que ses pieds ne touchaient plus la terre ferme. Alors être en plus sur la flotte… Trop peu pour elle.
Ce jour là, Esperanza avait passé une nuit blanche. Elle avait travaillé à la radio jusqu’à minuit, puis elle avait été en pub avec des amies histoire de se détendre et de se raconter les derniers potins. Mais un homme s’était mêlé à la conversation, et la demoiselle avait cédé à son charme et au plaisir charnel. Elle était jeune, sans attache, autant en profiter, non ? Elle avait passé la nuit chez cet inconnu dont elle ne connaissait même pas le prénom –ça resterait l’apollon au tatouage sur le pectoral- avant de disparaitre au petit matin dans sa Bugatti. Elle n’était pas du genre à donner un lendemain à ses relations. Les rares fois où elle s’engageait, même sur une courte durée, c’est qu’elle avait réellement un coup de cœur pour l’homme en question. Mais ça ne durait jamais plus d’un mois. Pas de place pour les sentiments quand on est tueuse à gage. Elle avait bien comprit la leçon avec Leon. Son grand-père avait fait exprès de la mettre sur cette affaire… Il savait qu’elle le fréquentait dans leur dos, qu’elle vivait un amour fort et passionnel. Chose qu’on lui avait formellement interdit. Leon était une faiblesse pour elle. La jeune femme marchait doucement sur le quai, alors que la brume du matin se levait à peine. Elle buvait un café acheté à Pinama au passage. Elle adorait l’ambiance du chantier naval. Le bruit des vagues, les claquements de métaux, les mouettes qui piaillaient, le doux bruit du vent dans les voiles des bateaux… C’était digne d’un décor de film. Elle finit par s’appuyer sur une barrière, en face de l’entrepôt du bateau qu’elle regardait depuis des années. L’Elizabeth était quasiment terminée en extérieur. Sa première mise à l’eau était prévue dans quelques mois, une fois les peintures extérieures terminées. Esperanza espérait être là, histoire de voir ce bateau qu’elle avait vu naitre faire ses premiers pas. C’était comme un enfant, dans un sens non ?
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Sera Mc Alister
« Sera Mc Alister »
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Féminin
→ NOMS COMPLETS : Sera McAlister
→ SITUATION : Mariée à Jack
→ PAPIERS : 135
→ BOULOT : Etudiante, Actrice
→ J'AIME : Danser
→ J'AIME PAS : Le café chaud



MessageSujet: Re: [LIBRE] Use Somebody    [LIBRE] Use Somebody  EmptyVen 14 Oct - 23:38


& No, it didn't mend my broken heart... I'll probably always have this ugly scars.

La nuit avait été rude. La nuit avait été longue. Pourtant, je n'avais pas encore fermé l'oeil ne serait-ce que plus de cinq minutes d'affilées. J'étais installé sur mon banc, en face de la plage, enfin j'avais l'axe routier derrière moi, et si je voulais vraiment toucher le sable, j'aurais du m'avancer de plusieurs mètres. Mais j'étais installé sur mon banc, mon meilleur ami à l'heure qu'il était. Je squattais chez l'une de mes soeurs, mon ainée, depuis que les papiers du divorces étaient en ma possession. Hors de question que je les signe, et plus je le voyais avec cette garce n'ayant même pas le permis de conduire, plus je saignais à l'intérieur. J'écouter une chanson reprise par la série musical internationale « Glee ». Oui, mes références , c'étaient celle-ci, en ce moment, je n'allais plus tellement en cours, ou alors je sélectionnais mes matières - gardant uniquement celle des arts scéniques, de la danse, et de l’expression de soi à travers les rôles joués. Du coup, je restais beaucoup à la maison, me morfondant sur mon sort, comme une gamine pourrie gâtée qui n'aurait pas eu son dessert. Oh oui, je ressemblais à ça. Pourtant, c'était différent, plus existentielle que ça, plus personnelle. Je m'étais marié jeune, convaincu d'avoir trouvé mon homme idéal, pour ensuite me faire tromper ainsi. Je comptais sincèrement créer une association pour femmes en colère. D'ailleurs, avec ma soeur, nous avions commencé la tournée des bars en vue de recruter des prétendantes. Et finalement, nous nous étions mis minables hier soir. J'avais vu ma soeur partir avec un des types, et je me rappelle qu'elle m'avait demandé de l'attendre. « Attends moi, j'en ai pas pour longtemps » Avait-elle dit en riant et embrassant l'autre énergumène. Et comme je suis soumise , je l'ai écouté. Ouai, je suis soumise, je me laisse vivre depuis quelques jours, et ça, c'est loin d'être ce que je suis réellement ! Au bout de trois heures sur ce foutu banc, mon ventre me réclama son du. C'est vrai, m'alimenter était une des choses à faire d'urgence. Je me leva soudainement avec la terrible envie d'un café et de beignet. Le soleil gagnait sa lutte avec la Lune, j'allais réussir à trouver un starbuck ou un petit café. Je marchai le long de la rive, regardant à gauche les magasins, à droite la plage. Il y avait le port en face de moi, ce serait une bonne idée de m'y perdre pensai-je intérieurement. De toute façon, je n'avais rien d'autre à faire de ma matinée. J'avais encore l'alcool en moi, mes cours, je pouvais les oublier, et puis j'étais seule, presque abandonnée comme un vieux chiffon. Bordel ! Je m'arrêta devant un café matinal et commanda quelques petites gourmandises ainsi que mon café, ah, mon café !!! Je vis mon reflet à travers une vitre, et je ne pus que me dire que même après une nuit blanche, j'étais radieuse. Voilà quelque chose qu'on ne pourra pas m'enlever ! Je m'avançai vers le port comme je l'avais décidé, buvant mon café bouillonnant et mâchant mes petits Donuts quand je remarqua une jeune fille non loin de moi. Elle semblait elle aussi passer le temps ici. Je m'approchai d'elle en regardant autour de moi les immenses chantiers qui deviendront plus tard des monstres flottants. « Bonjour ! Je vois que je ne suis pas la seule matinale aujourd'hui ! » Je m'étais approché d'elle et je tâchais d'avoir l'air souriante et amicale, même si au fond, je ne l'étais pas. Du moins, pas en ce moment. Il avait réussi à détruire la plus grande de mes qualités...
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Esperanza V. Fernandez
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→ PAPIERS : 82
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→ J'AIME PAS : Les prétentieuses ; les haricots verts ; l'hiver ; les imprévus ;



MessageSujet: Re: [LIBRE] Use Somebody    [LIBRE] Use Somebody  EmptyMar 18 Oct - 22:01

You know that I could use somebody[LIBRE] Use Somebody  Thehitcher839 [LIBRE] Use Somebody  Thehitcher2939
Il lui arrivait parfois de se replonger dans les sombres pensées où elle se remettait en question. Cette vie lui plaisait-elle? Tuer des gens pour de l’argent, ce n’était pas donné à tout le monde. Il fallait un moral de fer et un tempérament en béton. Savoir faire la part des choses, savoir dissimuler ses crimes sans jamais, non jamais laisser de traces. Jusque là, ça avait plutôt bien marché pour Esperanza. Leon n’a jamais été retrouvé, il était quelque part dans le monde. Elle espérait sincèrement qu’il soit en vie… Depuis ce jour, elle avait mit en place une manière de faire après de son grand-père. Elle n’acceptait que les contrats qui étaient juste, s’occuper des gens qui méritaient de mourir. Leon, son seul crime avait été d’être brillant dans son domaine. Doit-on retirer une vie pour ça ? Ce n’est pas un dangereux, un criminel ou autre, non, c’était un simple étudiant… Alors ses contrats étaient à présent plus poussés, recherchés. Son dernier était un pédophile relâché par manque de preuve, le père de la petite fille avait décidé de faire appel à la famille Fernandez, indirectement car c’est du téléphone à téléphone, pour tuer cet homme. Alors elle l’a tué dans une ruelle alors qu’il s’achetait de la dope, ça passerait pour un règlement de compte. Chacun sa vie, chacun ses petits secrets… La demoiselle sirotait son café, elle en avait bien besoin vu le manque de sommeil. Mais elle encaissait très bien la fatigue, elle n’était pas atteinte facilement. C’était une fille de la nuit, vivant la nuit et dormant l’après-midi la plupart du temps. Elle avait un rythme totalement décalé au reste des gens mais elle s’en fichait. C’était sa vie, tout simplement. Elle déambulait à présent sur les quais du port, non loin de l’entrepôt où elle avait regardé le bateau quand une demoiselle l’interpela. Par habitude, Esperanza la détailla rapidement du regard, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire ici aussi tôt. Elle esquissa un petit sourire avant de répondre :

“ Bonjour… Non en effet, je viens souvent ici. C’est à la fois calme et bruyant, j’adore. ”, dit-elle avec un sourire amusé. Le bruit de la mer mélangé à l’industrie… Un contraste qu’elle adorait. Elle avait toujours voulu habiter près de la mer, mais elle avait bien trop la civilisation pour ça. Elle avait besoin de monde autour d’elle, de ne pas se sentir isolé. Parce qu’elle détestait cette impression de solitude. Rester enfermée dans son appartement lui était insupportable même si parfois elle aimait rester au calme, ça ne devait pas durer trop longtemps. La petite brune tourna le regard vers le grand entrepôt où se trouvait « l’Elizabeth » , alors que des ouvriers s’attelaient déjà à la tâche : “ Je viens ici depuis des mois… La première fois coïncidence, je cherchais juste à respirer un peu hors de Buenos Aire, et puis maintenant je suis l’évolution de ce futur paquebot… Comme quoi, la vie avance, évolue, et change ! Ce n’était qu’une carcasse de bois l’année dernière, ça fait bizarre hein… ? ”, souligna la demoiselle avec un sourire en coin : “ Excuse moi, je parle beaucoup quand je n’ai pas dormi. Moi c’est Esperanza. ”

Elle tendit la main pour lui serrer la sienne, signe de politesse après tout. Mais oui, Ranz’ pouvait être une sacrée pipelette quand elle s’y mettait ! En même temps, heureusement qu’elle avait la langue bien pendue parce qu’elle animait une émission de radio quand même. Si elle n’avait pas de répondant, ça ne l’aurait pas tellement fait… La petite brune passa une main dans ses longs cheveux avant de boire une gorgée de café. Elle reposa son regard dans les yeux clairs de son interlocutrice :

“ La plupart des gens qui viennent ici sont pensifs… Cherchant à oublier quelque chose, ou à ressasser une autre. ”

Lâcha-t-elle simplement, pour voir si la demoiselle e face d’elle comptait passer aux confidences de sa présence ici, si elle avait besoin de parler tout si elle voulait juste profiter de l’ambiance du port…
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Sera Mc Alister
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MessageSujet: Re: [LIBRE] Use Somebody    [LIBRE] Use Somebody  EmptySam 22 Oct - 11:32


& No, it didn't mend my broken heart... I'll probably always have this ugly scars.

Le temps passait si vite, j'avais l'impression d'être engloutis par le monde qui m'entourait. Comme si je voyais mes journées défilées sans les vivre. Comme si j'étais à l'extérieur de moi-même, et que je me regardais avancer. Mes pieds m'avaient traînés jusqu'au port, là où les carcasses des futurs paquebots étaient entreposées. J'avais attendu ma soeur aînée durant plusieurs minutes, deux heures, trois heures au final. J'avais été dans ce café et avait pris mon café tiède et mes beignets. Et comme dans la vie on est amené à toujours rencontrer du monde, j'avais pu remplir mon quota de sociabilité. Une jeune fille brune, qui semblait elle aussi réfléchir. Elle était fascinée par ces bateaux qui nous entourait, j'avais alors hésité à la dérangeait, mais bon. Elle avait tourné son visage souriant vers moi, le vent fouettait toujours mon visage, à croire qu'il voulait balayer mes pensées sombres. “ Bonjour… Non en effet, je viens souvent ici. C’est à la fois calme et bruyant, j’adore. ” Elle avait raison. Entre le bruit des mouettes, des vagues, des techniciens de chantiers. Et à la fois l'air ... C'était un très joli paradoxe. Au moment où j'ouvrais la bouche, elle se mit à parler de nouveau, je l'écoutais sans rien dire, observant tour à tour mon café, le paquebot, et cette demoiselle. “ Je viens ici depuis des mois… La première fois coïncidence, je cherchais juste à respirer un peu hors de Buenos Aire, et puis maintenant je suis l’évolution de ce futur paquebot… Comme quoi, la vie avance, évolue, et change ! Ce n’était qu’une carcasse de bois l’année dernière, ça fait bizarre hein… ? ” Elle s'excusa ensuite et me demanda mon prénom. J'adorais les gens comme ça, comme moi, avec énormément de discussion. Sans gêne aucune, une simplicité débordante et qui débordait. J'aimais ça, parce que j'étais pareil. Mes soeurs et moi nous entendions à merveille car nous avions toujours de la discussion. « Esperanza. Très jolie. Mais, cette espoir est pas si simple à retrouver. Je m'appelle Sera. C'est la première fois que je viens ici pour ma part. Je ne connaissais pas. Et j'apprécie aussi ce calme. Je n'sais pas si c'est du à l'heure très matinale, ou bien si c'est parce que je n'ai pas assez dormi, mais ça me repose, me calme. » Ou du moins, presque. J'étais dans un tel état que sincèrement, pour me calmer intérieurement, il allait falloir du gros calibre. La seule façon de me rendre cette paix que j'adore tant serait qu'il revienne. Donc je n'étais pas prêt d'être reposée.

Un bruit me fit tourné la tête, un léger frisson me prenait et dès lors que je remarquais que deux mouettes se battaient, j'eus un léger rire. J'étais si morte de fatigue que sincèrement, je pourrais dormir à leur côté. Où était ma soeur ? Je devrais peut-être commencé à m'inquiéter ? Non , nous étions tous très indépendante depuis que papa était mort. Mon regard troublant retrouva le sien. Je pus la détailler un peu mieux. Elle était jolie, mais elle me faisait penser à Fiona, et inconsciemment, j'eus une pensée de haine qui m'assaillis. Puis, elle ajouta de nouveau avec cette voix douce et chantonnante qui me calmait rapidement “ La plupart des gens qui viennent ici sont pensifs… Cherchant à oublier quelque chose, ou à ressasser une autre. ”. Je baissai alors inconsciemment mon regard vers le sol, comme pour fuir la fatalité de ce qu'elle venait de dire. Bien sûr que les gens étaient pensifs en continue. Notre esprit était notre arme. Je ne savais pas si c'était bon pour moi d'en parler. J'avais tendance à toujours garder les choses pour moi. Je pris une grande gorgée de mon café qui était devenu froid, ce qui était parfait pour moi, telle était la façon dont j'aimais mon café. « Compliqué ... » Relevant la tête , je sortis une cigarette de ma poche, l'alluma rapidement et la gorge serrée, continua ma phrase. « Je suis ici pour la seule et bonne raison que j'aimerais oublier mon présent quelques instants. Ne serait-ce que passer une heure à ne pas penser au drame qu'est devenue ma vie. Tu sais, quand on passe d'un bonheur sincère à un malheur atroce, et spontanée, tu as en général du mal à te relever. » Sa faisait déjà deux mois, et pourtant la douleur est toujours là, présente, envahissant mes songes et plus encore.
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MessageSujet: Re: [LIBRE] Use Somebody    [LIBRE] Use Somebody  Empty

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